Paru le 06/11/2020 | Broché 207 pages
Public motivé
La noix de cajou en Côte d'Ivoire
Partant de l'origine historique de la promotion de l'anacardier en Côte d'Ivoire à son impact actuel dans l'économie ivoirienne, cet ouvrage tente de révéler les faiblesses des politiques mises en oeuvre en vue de la promotion de la noix de cajou en Côte d'Ivoire.
Devenue le leader mondial de la noix brute de cajou, la Côte d'Ivoire peine à tirer plus de profits de la chaîne de valeur du cajou. S'agrippant à une fiscalité pernicieuse et à un prestige superficiel, le pays semble poser un regard déformé sur les profits qu'il tire réellement de la filière cajou.
L'auteur plaide pour une lutte plus efficace contre la pauvreté irrationnelle des agriculteurs de la filière cajou dont dépendent plus de quatre millions de personnes à la base (soit plus de 15 % de la population ivoirienne). L'auteur propose une orientation nouvelle, plus vertueuse, des politiques en cours.
Cadre de banque, Jean-Baptiste Pany a servi dans plusieurs filiales de, banques internationales jusqu'en mars 2018. Cette fonction dans laquelle il est resté durant 23 ans l'a conduit à occuper des postes importants dans le secteur du financement des matières premières agricoles, dont le cacao et la noix de cajou en Côte d'Ivoire. Il a notamment présidé pendant à peu près huit (8) ans (2010-2018) la Sous-Commission « Produits tropicaux » de l'Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d'Ivoire (APBEF - CI). À ce titre il a été l'un des interlocuteurs privilégiés pour le compte des banques, lors des grandes réformes agricoles des filières café-cacao, coton-anacarde, et de la conception du projet du « récépissé d'entreposage ».