La pagode sans ombre

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 365 pages
Poids : 314 g
Dimensions : 13cm X 17cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-91555-17-3
EAN : 9791091555173

La pagode sans ombre

de

chez l'Atelier des cahiers

Collection(s) : Littératures

Paru le | Broché 365 pages

13.00 Disponible - Expédié sous 9 jours ouvrés
Ajouter au panier

traduit du coréen par Mi-Kyung Friedli et David Reichenbach


Quatrième de couverture

«Suis ce chemin et tu arriveras à un grand étang, l'Étang des Ombres. Guette bien sa surface. Quand la pagode sera terminée, tu verras alors s'y refléter son ombre...» La jeune Asanyeo a bien entendu les instructions du moine, mais elle ne voit toujours rien. Sans nouvelles depuis trois ans déjà, elle garde pourtant espoir à l'idée de revoir Asadal, son époux, tailleur de pierre qui a quitté le village pour construire deux imposantes pagodes au temple de Bulguksa, à Seorabeol. Mais il ne rentrera pas avant d'avoir achevé son ouvrage...

Cette histoire se déroule au royaume de Silla, dans la Corée du VIIIe siècle. À cette époque, la partie méridionale de la péninsule a été unifiée, grâce notamment à l'aide militaire de la Chine des Tang. Mais ces derniers continuent d'exercer une forte influence sur le royaume, ce qui contrarie de plus en plus les sentiments patriotiques de certains nobles, qui voudraient voir leur royaume retrouver sa grandeur et son indépendance culturelles d'antan. Dans l'ombre, des révoltes se préparent...

Dans La Pagode sans ombre, qu'il publie en feuilleton en 1938-39, l'écrivain Hyun Jin-geon présente une version romancée de la fameuse légende d'Asadal de Baekje. Cette histoire, dans laquelle se confrontent valeurs traditionnelles et valeurs modernes, un monde ancien et un monde nouveau, est l'occasion pour l'auteur d'affirmer une fois de plus l'identité culturelle du peuple coréen, à une époque où le pays vit sous domination japonaise, et de rappeler son riche héritage artistique, au sein duquel comptent, entre autres, les fameuses pagodes du temple de Bulguksa ; aujourd'hui classées trésors nationaux, elles peuvent toujours être admirées dans la ville de Gyeongju, l'ancienne Seorabeol.