La paix sans la bombe ? : organiser le désarmement nucléaire

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 143 pages
Poids : 169 g
Dimensions : 14cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7082-4251-7
EAN : 9782708242517

La paix sans la bombe ?

organiser le désarmement nucléaire

chez Ed. de l'Atelier

Paru le | Broché 143 pages

Tout public

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publ. FASSE (Centre de recherche sur la paix) | Justice et paix | Pax Christi


Quatrième de couverture

L'arme nucléaire ne suscite plus aujourd'hui le même effroi. La crainte d'un « holocauste », présente dans un grand nombre de pays durant la guerre froide, s'éloigne.

Pourtant, les risques liés à l'existence de vastes stocks d'armes nucléaires ne diminuent pas. Malgré leur suréquipement, les États-Unis et la Russie semblent plus préoccupés d'empêcher d'autres pays d'acquérir l'arme que de progresser vers de nouvelles réductions. Certains détenteurs de l'arme nucléaire (Pakistan, Chine, Israël, Inde) en font la garantie de leur sécurité voire poursuivent une course aux armements dangereuse. Enfin des pays non-possesseurs veulent au moins parvenir au « seuil » du nucléaire militaire (Iran), ou parviennent même à se doter de l'arme à un stade embryonnaire (Corée du Nord). Face à cette prolifération, n'y a-t-il d'autre réponse que le recours à la force ? Comment concilier l'affirmation faisant du nucléaire la garantie ultime de la sécurité pour quelques-uns et l'interdiction faite à tous les autres de se doter de l'arme ? Est-il réaliste de vouloir construire un ordre international fondé sur la coopération des États en s'accommodant de l'anarchie nucléaire ? D'ailleurs, si en France la dissuasion nucléaire semble généralement acceptée, sa fonction de sécurisation convainc beaucoup moins les opinions occidentales.

Soucieux de répondre aux questions éthiques que les Églises et de nombreuses organisations de la société civile soulèvent à propos de la dissuasion nucléaire, les auteurs de l'ouvrage proposent de ne plus penser celle-ci seulement dans le cadre d'une stratégie de défense nationale mais de l'intégrer dans une stratégie de désarmement qui pourrait notamment être portée par la France et ses partenaires européens et devenir un objectif de l'Union européenne. Car l'option du désarmement est crédible, puisqu'elle a déjà permis des succès importants comme les accords bilatéraux américano-russes ou multilatéraux comme les zones dénucléarisées, ou encore le moratoire appliqué sur les essais. Un engagement de politique étrangère des États membres dans une stratégie de désarmement négocié donnerait en outre à l'Union européenne un objectif partagé par la majorité des populations et renouvellerait ainsi des postures manifestement figées.