La pensée politique de Shakespeare

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 192 pages
Poids : 264 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-200-62952-6
EAN : 9782200629526

La pensée politique de Shakespeare

de

chez Armand Colin

Collection(s) : La lettre et l'idée

Paru le | Broché 192 pages

Public motivé

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avec la collaboration de Harry V. Jaffa | préface de Philippe Raynaud


Quatrième de couverture

La lettre et l'idée

Il semble clair que Shakespeare a véritablement et consciemment conçu ses oeuvres comme les vecteurs de sa sagesse politique - ses pièces historiques en fournissent la preuve. Shakespeare a cherché à y développer un point de vue raisonnable sur la nature du régime anglais et sur la façon dont il devait être accepté et révéré par les générations ultérieures d'Anglais. Il a réussi dans son entreprise, car les Anglais, à bien des égards, comprennent véritablement leur histoire de la façon dont il l'a dépeinte. Sur ce point, son dessein était clairement politique. C'est en se référant d'abord aux préoccupations de la société civile qu'il a compris ce qui pouvait éblouir et passionner son public.

Est-il vraisemblable que ce ne fût là rien de plus qu'une série d'histoires bonnes pour le théâtre ? Peut-on raisonnablement prétendre que Shakespeare s'est jeté précipitamment dans la composition de pièces historiques parce qu'il avait besoin d'argent, ou encore qu'il ignorait les faits les plus importants de l'histoire anglaise parce qu'il n'avait jamais fait d'études ? Ce serait comme dire que Jefferson, sans s'intéresser vraiment aux principes politiques, a écrit la Déclaration d'indépendance parce qu'il voulait être célèbre, et que le succès de cette déclaration tient au fait qu'elle fournit un excellent discours de 4 juillet...

Biographie

Philosophe américain, Allan Bloom fut l'ami et, comme Harry V. Jaffa, l'élève de Leo Strauss. Il est notamment l'auteur de L'Âme désarmée (1987). Ces quatre grandes études du Marchand de Venise, d'Othello, de Jules César et du Roi Lear, inédites en français, redonnent à la poésie shakespearienne sa couleur éminemment politique.