La petite dernière

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 186 pages
Poids : 218 g
Dimensions : 13cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-88250-650-4
EAN : 9782882506504

La petite dernière

de

chez Noir sur blanc

Collection(s) : Notabilia

Paru le | Broché 186 pages

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Les libraires en parlent

Noiret Géraldine (LA MANOEUVRE)

"Je m'appelle Fatima."
Ce refrain rythme ce premier roman percutant sur l'identité et l'appartenance.
Une voix qui devrait compter!


Mathilde Vincent (LIBRAIRIE L'ATELIER)

Le récit construit d'une vie déconstruite. C'est avec un style qui lui est propre que Fatima Daas nous expose ses questionnements, ses tourments. Entre religion, famille et sexualité, elle tente en vain de tout concilier. Une femme à lire et à découvrir !

Victoria Caze (Nordest)

Un texte sublime entre slam, poésie et témoignage : on alterne entre mille anecdotes et fragments que la lecture assemble pour laisser entrevoir le portrait de Fatima Daas.... et un peu du nôtre aussi. C’est beau, c’est juste, c’est puissant.

Une réussite.

Marie Morel (LE COMPTOIR DES MOTS)

(Chronique de Rime, notre stagiaire pour quelques semaines!) Doit-on choisir entre ce(ux) qu'on est ? Voilà pourquoi un premier texte cathartique, où Fatima Daas explore cette question avec une honnêteté rare. Une évocation de sa foi musulmane et de son amour des femmes dans un rythme lancinant. Un récit brut et pudique, une rareté à découvrir d'urgence !

Sophie Martinez (LIBRAIRIE L'ATELIER)

S'il faut du temps pour s'adapter au rythme répétitif et fragmenté imposé par Fatima Daas, il n'en reste pas moins que l'autrice dessine à gros traits un récit fort, et à vif. Elle se peint déchirée : déjà par sa double culture, mais aussi par son lesbianisme. Déchirée parce que son amour des femmes est incompatible avec sa religion, déchirée aussi parce qu'elle ne se sent, par conséquent, pas femme. Un récit beau mais terrible : comment s'ouvrir à l'autre quand on sait qu'on va nécessairement être rejetée pour ce qu'on est ? Comment s'ouvrir à soi-même, aussi, quand on a appris à détester tout ce qu'on est ?

Victoria Caze (Nordest)

Un texte sublime entre slam, poésie et témoignage : on alterne entre mille anecdotes et fragments que la lecture assemble pour laisser entrevoir le portrait de Fatima Daas... et un peu du nôtre aussi. C'est beau, c'est juste, c'est puissant.

Une réussite.

Quatrième de couverture

La petite dernière

Je m'appelle Fatima Daas. Je suis la mazoziya, la petite dernière. Celle à laquelle on ne s'est pas préparé. Française d'origine algérienne. Musulmane pratiquante. Clichoise qui passe plus de trois heures par jour dans les transports. Une touriste. Une banlieusarde qui observe les comportements parisiens. Je suis une menteuse, une pécheresse. Adolescente, je suis une élève instable. Adulte, je suis hyper-inadaptée. J'écris des histoires pour éviter de vivre la mienne. J'ai fait quatre ans de thérapie. C'est ma plus longue relation. L'amour, c'était tabou à la maison, les marques de tendresse, la sexualité aussi. Je me croyais polyamoureuse. Lorsque Nina a débarqué dans ma vie, je ne savais plus du tout ce dont j'avais besoin et ce qu'il me manquait. Je m'appelle Fatima Daas. Je ne sais pas si je porte bien mon prénom.

« Le monologue de Fatima Daas se construit par fragments, comme si elle updatait Barthes et Mauriac pour Clichy-sous-Bois. Elle creuse un portrait, tel un sculpteur patient et attentif... ou tel un démineur, conscient que chaque mot pourrait tout faire exploser, et qu'on doit les choisir avec un soin infini. Ici l'écriture cherche à inventer l'impossible : comment tout concilier, comment respirer dans la honte, comment danser dans une impasse jusqu'à ouvrir une porte là où se dressait un mur. Ici, l'écriture triomphe en faisant profil bas, sans chercher à faire trop de bruit, dans un élan de tendresse inouïe pour les siens, et c'est par la délicatesse de son style que Fatima Daas ouvre sa brèche. »
Virginie Despentes

Du même auteur : Fatima Daas