La philosophie des non-philosophes dans l’Empire romain du Ier au IIIe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 348 pages
Poids : 600 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7018-0546-7
EAN : 9782701805467

La philosophie des non-philosophes dans l’Empire romain du Ier au IIIe siècle

chez De Boccard

Collection(s) : Orient & Méditerranée

Paru le | Broché 348 pages

Professionnels

59.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Loin d'être l'apanage d'un cercle fermé de professionnels, la philosophie, à l'époque romaine, irrigue des textes de tous genres (rhétoriques, historiques, poétiques, dramatiques...) sous forme de réminiscences, d'allusions, de citations, de déformations et de réécritures.

C'est la centralité de la philosophie dans la vie lettrée qui est examinée dans ce livre, du début de l'époque impériale à l'aube de l'Antiquité tardive, tant dans le monde romain que dans le monde grec. Quels sont les auteurs qui, sans pour autant se définir comme les disciples d'une école ou comme des professeurs de philosophie, utilisent cette dernière ? Selon quelles modalités, pour quelles raisons, face à quel public le font-ils ? Font-ils usage d'une philosophie approximative en se contentant de recycler de simples topiques, ou développent-ils une réflexion approfondie et originale, témoignant d'une lecture précise des textes philosophiques ? En quoi consiste la philosophie de ces « non-philosophes », et quelle place cette appréhension élargie de la philosophie tient-elle dans la pensée et l'imaginaire à l'époque de l'Empire romain ?


Far from being confined to a closed circle of professionals, philosophy in the Roman age irrigates texts of all kinds (rhetorical, historical, poetical, dramatic), through reminiscences, allusions, quotations, deformations and rewritings.
This book examines the centrality of philosophy in scholarly life, from the beginning of the imperial era to the dawn of Late Antiquity, in the Roman as well as Greek world. Who are the authors who, even though they do not claim to be disciples of a school or teach philosophy themselves, make use of philosophy ? In which ways, for which reasons, for which audience do they do so ? Do they resort to an approximate philosophy, merely recycling topical patterns, or do they engage in deep and original reflection implying a precise reading of philosophical texts ? What does this philosophy of « non-philosophers » consist in ? What is the place of this broad approach to philosophy in Roman thought and imagination during the Empire ?