La puissance de l'espoir : Apolônio de Carvalho, les combats d'un internationaliste : Brésil, Espagne, France

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 381 pages
Poids : 564 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-399-0116-1
EAN : 9791039901161

La puissance de l'espoir

Apolônio de Carvalho, les combats d'un internationaliste
Brésil, Espagne, France

de

chez Syllepse

Collection(s) : Des paroles en actes

Paru le | Broché 381 pages

Tout public

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préface Wladimir Pomar | postface Douglas Estevam et Rosana Cebalho Fernandes


Quatrième de couverture

Des Brigades internationales lors de la guerre d'Espagne à la lutte armée contre la dictature brésilienne en passant par les maquis des FTP-MOI et la fondation du Parti des travailleurs, le parcours d'un combattant internationaliste brésilien.

En 1935, jeune lieutenant d'artillerie engagé dans un mouvement antifasciste, Apolônio de Carvalho est emprisonné. Libéré en 1937, il rejoint les Brigades internationales en Espagne. Réfugié en France, après la défaite de la République espagnole, il participe à la Résistance au sein des FTP-MOI.

En 1946, revenu dans son pays, accueilli comme un héros, l'interdiction du Parti communiste du Brésil en 1947 lui impose de nouveau la clandestinité. Vingt ans après, il quitte cette organisation et participe en 1967 à la fondation du Parti communiste brésilien révolutionnaire, engagé, avec d'autres, dans une lutte armée brisée cinq années plus tard par la brutale répression du régime militaire.

Arrêté en janvier 1970, emprisonné et torturé, la libération d'Apolônio de Carvalho et de 39 autres militants est obtenue en juillet de la même année en contrepartie de celle de l'ambassadeur de la RFA séquestré par des groupes de guérilla. Le gouvernement algérien accepte de les accueillir. Mais la France leur refuse un visa d'entrée.

Ce n'est qu'en 1972, qu'Apolônio de Carvalho, dont la compagne, Renée, est française, revient enfin en France, où il poursuit son militantisme malgré l'exil. En 1979, il rentre au Brésil au bénéfice d'une amnistie générale. En 1980, il adhère, dès sa fondation, au Parti des travailleurs.

Son caractère, sa détermination, son éthique militante et son optimisme ont marqué ceux et celles qui l'ont connu. À la veille de sa mort, il gardait encore le rêve de libération des exploités et des opprimés, qu'il s'était employé à concrétiser dans ses combats internationalistes.