Collection(s) : Passerelles
Paru le 15/10/2018 | Broché 209 pages
Public motivé
préface de Jacques Leenhardt
Traiter des relations artistiques européennes entre l'Est et l'Ouest pendant la guerre froide est un défi. En effet, la limitation des circulations et l'imprégnation du champ artistique par des idéologies rivales peut rendre la démarche illusoire, mais considérer ces limites incite à les questionner.
S'appuyant sur des exemples concrets de relations artistiques entre la France, la RFA, la RDA et la Pologne, à la fois dans les discours sur l'art et dans les pratiques artistiques des années 1960 à 1989, cet ouvrage porte sur les conceptions singulières des notions de réel et de réalité selon les contextes, tout en éclairant les partages, incompréhensions, malentendus.
Musées, catalogues, revues, galeries, congrès, espaces extérieurs sont les lieux dans lesquels les facettes de ces conceptions prennent forme à travers les différents auteurs et acteurs de l'histoire de l'art que sont les artistes, les historiens et critiques d'art. À partir des distinctions et des rapprochements étudiés, cet essai interroge les précédentes analyses pour offrir un point de vue renouvelé sur ces relations, en Europe, durant cette période.
Mathilde Arnoux est directrice de recherche HDR au Centre allemand d'histoire de l'art, à Paris. Elle travaille sur la question des relations artistiques en Europe. Cet ouvrage ressort du projet de recherche « À chacun son réel. La notion de réel dans les arts plastiques en France, RFA, RDA, Pologne 1960-1989 » qu'elle a dirigé entre 2011 et 2016 et qui a été financé par le Conseil européen de la recherche (ERC Starting Grant).