La République des plaques bleues : les noms de rues républicains en Biterrois, 1870-1945 : un affrontement symbolique

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 337 pages
Poids : 690 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-490382-01-9
EAN : 9782490382019

La République des plaques bleues

les noms de rues républicains en Biterrois, 1870-1945
un affrontement symbolique

de

chez Ed. du Mont

Collection(s) : Mémoire

Paru le | Broché 337 pages

Public motivé

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préface de Jean Sagnes


Quatrième de couverture

La République des plaques bleues

La scène se déroule dans un village du Biterrois en 1940-1941. La préfecture de l'Hérault demande l'enlèvement des plaques de la rue Jean Laurès. Incompréhension et stupéfaction de la municipalité : pourquoi enlever le nom de ce natif du cru, félibre, de surcroît ? En réalité la cible était le socialiste Jean Jaurès. La quasi homophonie des deux noms avait failli coûter au poète sa place au sein du panthéon municipal. Une telle mésaventure peut paraître cocasse ; en réalité cette bataille autour des noms de rues, les odonymes, est un aspect de l'affrontement politique et symbolique que se sont livrées droite et gauche sous la III° République. Le système d'hommage public urbain ne résulte pas, en effet, d'une coutume pacifique de baptême. Il est le fruit et l'instrument d'un combat politique, dont les plaques qui figurent sur nos murs sont autant de traces. À l'angle des rues du Biterrois, espace emblématique de ce Midi rouge parfois mythifié et aujourd'hui disparu, c'est un affrontement de trois quart de siècle qui se livre et qui fera des plaques émaillées, les plaques de la République.

Biographie

Richard Vassakos, est professeur agrégé, docteur en histoire contemporaine et chercheur associé au laboratoire Crises. Il enseigne actuellement au Lycée Marc Bloch de Sérignan et au centre Duguesclin de l'université Paul Valéry Montpellier. Ses travaux portent sur les affrontements politiques à travers la toponymie urbaine et la statuaire publique. Après avoir travaillé sur l'enracinement symbolique de la IIIème République, il a orienté son travail sur la Seconde Guerre mondiale et la revanche de Vichy sujet de sa thèse, dirigée par Christian Amalvi.