- Chez les heureux du monde
- Les beaux mariages
- Eté
- Le temps de l'innocence
- La splendeur des Lansing
Collection(s) : Omnibus
Paru le 02/02/2012 | Broché X-1229 pages
avant-propos d'Hector Bianciotti | préface de Paul Bourget
Issue de la bonne société new-yorkaise, Européenne d'adoption - elle passa une grande partie de sa vie en France -, Edith Wharton n'a pas cessé de jeter un regard critique, voire féroce, sur un milieu qu'elle connaissait bien ni de témoigner d'une compassion humaniste pour les malheurs de ses contemporains.
Les femmes sont au coeur de son oeuvre : femmes prisonnières de leur éducation, du carcan social, du pouvoir de l'argent, de leurs passions contrariées ou refoulées, femmes piégées dans un monde d'hommes.
Celle que son ami Henry James appelait «l'ange de la dévastation» a su décrire la splendeur et la misère des âmes avec une liberté qui fait d'elle une pionnière de la modernité en littérature.
Issue de l'aristocratie new-yorkaise, Edith Wharton (1862-1937) s'installe à Paris en 1907 et se lie avec les intellectuels de son époque : Paul Bourget, Jean Cocteau, André Gide, et surtout Henry James, son maître en littérature, Américain expatrié en Europe comme elle. Elle rencontre le succès dès la parution en 1905 de Chez les heureux du monde, qui inaugure une série de romans ironiques et subtils, dont Le Temps de l'innocence, qui obtient le prix Pulitzer en 1921. Elle est enterrée à Versailles.