La subversion des images : surréalisme, photographie, film

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 479 pages
Poids : 3184 g
Dimensions : 24cm X 31cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84426-390-2
EAN : 9782844263902

La subversion des images

surréalisme, photographie, film

chez Ed. du Centre Pompidou

Paru le | Relié 479 pages

Tout public

45.50 Indisponible

Clément Chéroux, Michel Poivert, Guillaume Legall et al.


Quatrième de couverture

« Le vice appelé Surréalisme est l'emploi déréglé et passionnel du stupéfiant image », écrivait Louis Aragon. « Passionnel » et « déréglé », nul autre qualificatif ne semble mieux décrire l'usage que les surréalistes ont fait des images. La photographie est omniprésente dans les différentes activités du groupe : elle se collectionne et s'échange ; elle accompagne la publication des livres, des revues et de quelques tracts ; elle inspire des textes ou des jeux ; elle devient oeuvre entre les mains de certains et s'expose aux côtés des peintures, des sculptures, ou des objets surréalistes. Elle est aussi importante dans leur vie que dans leur art.

À travers près de 500 reproductions d'oeuvres et de documents visuels, des essais historiques et théoriques, ainsi qu'une anthologie de textes, ce livre a pour ambition de recenser et d'étudier les multiples utilisations de la photographie par les surréalistes. Il rassemble un large florilège des plus belles épreuves de Man Ray, Hans Bellmer, ou Claude Cahun, présente des oeuvres peu connues comme les photomontages d'André Breton, Paul Eluard ou Antonin Artaud, et fait découvrir des corpus restés jusqu'alors confidentiels : les objets photographiques de Léo Malet, les montages d'images de Benjamin Fondane, les abstractions d'Artür Harfaux et bien plus encore.

Par-delà l'hétérogénéité des pratiques et des formes plastiques, l'enjeu de cet ouvrage est de mesurer la rupture introduite par les images modernes - la photographie, mais aussi le cinéma - dans le régime des représentations traditionnelles. Reprenant les mots d'Arthur Rimbaud, les surréalistes voulaient « changer la vie ». Mais ils avaient compris que pour changer la vie, il fallait commencer par changer la vue, « C'est par la force des images, affirmait Breton, que [...] pourraient bien s'accomplir les vraies révolutions. »