Collection(s) : Lettres allemandes
Paru le 01/05/2019 | Broché 325 pages
traduit de l'allemand par Matthieu Dumont
Andreas Altmann a passé son enfance à Altötting, un haut lieu de pèlerinage catholique en Bavière. Toutefois, dans le récit de sa vie, il n'est pas question de grâce ni de miracles, mais de violence et de terreur : un père psychiquement détruit par la Seconde Guerre mondiale frappe son fils jusqu'à lui faire perdre connaissance ; une mère trop faible pour protéger ses enfants sombre dans la dépression ; un fils bouc émissaire cherche des stratagèmes pour ne pas succomber. Une histoire (vraie) peuplée de prêtres fanatiques et pédophiles, d'anciens nazis sans remords, de femmes humiliées ou complices.
L'ironie et la colère sont les deux armes de cet écrivain allemand qui refuse le statut de victime et montre la voie de la reconquête d'une vie libre et digne.
Andreas Altmann étudie d'abord les arts dramatiques et entame, jusqu'en 1979, une carrière de comédien.
Grand voyageur, en particulier sur le continent africain, il traverse l'Afrique sur le toit d'un camion, parcourt les États-Unis et
sillonne l'Inde en train. Les hommes qu'il a rencontrés et les situations auxquelles il a été confronté lors de ces périples lui inspirent, à partir de la fin des années 1980, ses premiers écrits : il rédige de grands reportages pour des magazines comme Geo, Stem, Frankfurter Zeitung, Die Zeit, Süddeutsche Zeitung, Mare, etc.
En 1992, il s'installe à Paris et alterne des périodes de voyages et d'écriture. Ses livres sont reçus avec enthousiasme en Allemagne où il compte plusieurs best-sellers.
C'est en 2011 qu'il publie ce récit autobiographique.