La ville blanche

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 356 pages
Poids : 1340 g
Dimensions : 20cm X 26cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-353-0202-3
EAN : 9791035302023

La ville blanche

de

chez La Geste

Collection(s) : Monographies

Paru le | Broché 356 pages

Tout public

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Quatrième de couverture

De vision artistique en version littéraire, La Rochelle nous a déjà été dévoilée sous de nombreux visages. Gravée par Jacques Callot, peinte par Joseph Vernet, par Corot ou par Albert Marquet, par Louis Suire ou par Bernard Buffet, mise en roman par Eugène Fromentin et servant de décor aux récits de Georges Simenon, la ville nous fut montrée sombre ou sereine, austère ou lumineuse.

Portant ici sur « la Matière de La Rochelle », le regard d'un architecte amateur d'histoire, Thierry Veillot s'attache à esquisser, par la méthode comparative, une généalogie des aspects que la ville donne à voir et à parcourir.

Au fil d'une déambulation entre lieux et époques, une sorte d'archéologie des formes et de l'esprit de la ville s'élabore pour mieux saisir la nature et l'origine des maisons tant ordinaires que patriciennes qui en constituent la trame.

L'auteur s'avance au-delà d'une typologie classique, esquissant une autre histoire de La Rochelle, l'enchevêtrement des strates qui composent son décor. Il fait entrevoir le caractère complexe d'une ville dont les formes originales et les tiraillements spirituels ne sont pas sans liens avec les territoires lointains, ceux qu'abordent les navires et ceux que peuplent les chimères.

C'est cependant bien la réalité de la ville qui est ici inventoriée, celle arpentable de ses rues, de ses arcades, la forme palpable de ses façades de bois ou de pierre, le site originel qui la vit naître et orienta son devenir.

Chaque peintre sur la toile façonne à sa mesure son univers. De même chaque ville, selon son ascendant, ses rencontres et son tempérament, manipule avec constance à travers les siècles la même forte matière. Revenant sans trêve sur le motif, chacune hier a choisi son cadre, sa trame, réglé son éclairage, et La Rochelle, plus clairement que d'autres, affiché sa couleur.

Ainsi par-delà les fluctuations parfois dramatiques de l'histoire et de l'économie, outre le dédale des formes et des conflits de croyance qui de tout temps tourmentèrent La Rochelle, c'est sa lumière qui fait parler ses murs. Issue comme Mélusine d'entre pierre et mer, c'est elle qui en fin de compte, anime, ordonne et signe le caractère de « La Ville Blanche ».