Le bateau-usine

Fiche technique

Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 185 pages
Poids : 208 g
Dimensions : 13cm X 19cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-36974-150-3
EAN : 9782369741503

Le bateau-usine

de

chez Editions Akata

Paru le | Broché sous jaquette 185 pages

Poche
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d'après Takiji Kobayashi | traduit du japonais par Miyako Slocombe


Quatrième de couverture

Un monument de la littérature contestataire débarque en manga !

Dans les années vingt, au Japon. L'industrialisation du pays fait rage, tandis qu'en Russie, la révolution vient de s'achever. Au port de Hakodate, c'est l'effervescence : le bateau-usine s'apprête à partir en mer, pour pêcher des crabes qui seront revendus à prix d'or. Mais les ouvriers-pêcheurs ne se doutent pas encore du destin qui les attend... Exploités, battus et spoliés par Asakawa, l'intendant du navire qui ne pense qu'aux bénéfices de l'entreprise qu'il représente, ils vivront un véritable enfer quotidien. Pourtant, peu à peu, les esprits commencent à s'échauffer. Un jeune étudiant, influencé par les romans de Dostoïevski, décide de prendre la tête d'un mouvement de rébellion... La grève est ouverte !

Biographie

Takiji Kobayashi (1903-1933)
Fils cadet de Suematsu et de Seki Kobayashi, Takiji naît le 13 octobre 1903 à Ôdate, dans le département d'Akita. Lorsqu'il a quatre ans, sa famille s'installe à Otaru. Il fait ses études à l'École supérieure de commerce d'Otaru, actuelle université de commerce d'Otaru, et entretient une correspondance avec l'écrivain Naoya Shiga. Son diplôme obtenu, tout en travaillant comme employé à la Banque du défrichement de Hokkaido, il s'exerce à la littérature en étudiant les oeuvres de Naoya Shiga, Takeo Arishima ou encore Saneatsu Mushanokôji.
Avec la publication de Sen kyûhyaku nijû hachi san ichigo (« 15 mars 1928 », paru la même année) et du Bateau-usine (1929) dans la revue Senki (« l'étendard »), il marque très fortement la littérature prolétarienne ; mais la parution du Propriétaire absent dans la revue Chûô kôron lui vaut d'être renvoyé de la banque, et il se rend alors à Tokyo.
À partir de lé, il se consacre pleinement à l'écriture et en 1931, il s'oppose, en tant que secrétaire de la Ligue des écrivains prolétariens, à l'extension de la guerre d'invasion menée par le Japon après l'incident de Mandchourie et adhère au Parti communiste japonais, illégal à l'époque. Au printemps 1932, le mouvement culturel prolétarien subit une forte répression, ce qui conduit Kobayashi à entrer dans la clandestinité. Le 20 février 1933, il est arrêté par la Tokkô (police spéciale) et meurt sous la torture. Les autorités déclarent un décès suite à un arrêt cardiaque, et refusent qu'une autopsie soit pratiquée. Son oeuvre demeurera interdite jusqu'à la fin de la guerre.