Paru le 28/05/2019 | Relié 177 pages
Tout public
photos Paul-André Coumes | préface Pierre Le Maréchal, Marc Le Maire
Écrit au cours des années 1940 dans une langue rarement utilisée par les textes naturalistes traditionnels, ce « Calendrier des oiseaux » est l'oeuvre la plus littéraire de Philippe L'Héritier. La minutie des observations au fil des saisons révèle un véritable ornithologue de terrain qui, en amoureux de la gent ailée, a pris du temps pour observer et décrire les oiseaux et leurs comportements, mais aussi les mammifères, avec une précision scientifique et une verve poétique rarement égalées.
Scientifique passionné par « l'évolution », Philippe L'Héritier replace d'une manière générale l'avifaune, les êtres vivants et l'Homme dans la Nature et l'Univers. Il nous invite à observer mais aussi à réfléchir en nous délivrant ce message : « tout être vivant est un tourbillon éphémère de matière et d'énergie à travers lequel se transmet un message ».
Une préface de Pierre Le Maréchal et Marc Le Maire, professeurs émérites à l'Université Paris-Saclay, replace l'aspect ornithologique du livre dans le contexte de connaissances actuelles.
Souhaitons que ce texte magnifique, agrémenté de photos de Paul-André Coumes, photograhe animalier en Livradois-Forez, contribue à éveiller des vocations et de nouveaux « amis des oiseaux ». La forme de l'écriture utilisant le « tu », incite d'ailleurs à faire soi-même des observations et favorise l'implication du lecteur, jeune ou moins jeune.
Plus qu'une somme d'observations, ce « Calendrier des oiseaux » est une incitation vibrante à la protection de la Nature.
Généticien de renom né à Ambert, Philippe L'Héritier (1906-1994) fut maître de conférences à l'Université de Strasbourg (1938), professeur de génétique et de biologie générale à la Sorbonne en 1950, puis à l'Université de Paris-Sud (Orsay) de 1959 à 1967, avant d'inaugurer la chaire de génétique de l'Université de Clermont-Ferrand.
Il vécut et travailla au CNRS de Gif-sur-Yvette, dans la vallée de Chevreuse, avant de se retirer dans son Auvergne natale, au bourg de Champetières, dans les monts du Livradois.