Le castellum de Brest : et la défense de la péninsule armoricaine au cours de l'Antiquité tardive

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 220 pages
Poids : 947 g
Dimensions : 22cm X 28cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7535-3400-1
EAN : 9782753534001

Le castellum de Brest

et la défense de la péninsule armoricaine au cours de l'Antiquité tardive

de ,

chez Presses universitaires de Rennes

Collection(s) : Archéologie et culture

Paru le | Broché 220 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

Le castellum de Brest

Identifiés depuis la fin du XVIe siècle au moins, les vestiges antiques encore visibles à la base des murailles du Château de Brest sont ceux d'un grand castellum de l'Antiquité tardive. Ces éléments (courtines, tours) n'avaient, jusqu'à ce jour, fait l'objet que d'un examen cursif, largement entravé, il est vrai, par la présence d'une zone militaire (Préfecture maritime) à l'intérieur de l'enceinte. L'étude précise des structures conservées permet aujourd'hui d'offrir une reconstitution plausible du tracé de la fortification et de ses élévations et de montrer comment elle s'intégrait dans son environnement proche et plus lointain.

Le castellum de Brest (Osismis ?) n'étant pas une forteresse isolée, il était nécessaire que soient aussi examinées dans le détail la localisation et l'organisation des autres places-fortes côtières de Gaule et de Bretagne insulaire, afin que puisse en être déterminée la fonction exacte. Il apparaît ainsi assez clairement que le rôle purement défensif contre des débarquements de « pirates » - d'ailleurs mal définis - qu'on leur attribuait voici peu ne suffit pas à expliquer leur répartition géographique et leur situation topographique, et que, dans un premier temps du moins, ces places furent associées à la collecte, à la protection et au transport de l'annone militaire. Ce n'est sans doute qu'assez tardivement, en raison de la montée des dangers, qu'elles virent s'accroître leur rôle défensif. On a longtemps pensé que, dans la péninsule armoricaine comme ailleurs en Gaule et en Bretagne insulaire, ce système fortifié avait été complété par l'implantation de communautés allogènes, bretonnes et germaniques. L'examen détaillé des vestiges et mobiliers qu'on leur pensait associés montre qu'il n'en est rien et que l'évolution des villes et des habitats ruraux ne répond qu'à la seule mutation des élites romanisées en un temps de crise militaire et sociale.

Biographie

Patrick Galliou est professeur émérite à l'université de Bretagne occidentale (Centre de recherche bretonne et celtique). Il est l'auteur de nombreux ouvrages et articles sur l'Ouest de la Gaule et la Bretagne insulaire.

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