Paru le 26/04/2018 | Broché 557 pages
roman traduit du portugais par Lucette Petit
Satire de la bourgeoisie lisboète de la fi du XIXe siècle, le cousin Barilio nous conte une banale histoire d'adultère avec une certaine cruauté et beaucoup d'humour.
Une lecture réjouissante, passionnante qui nous fait comprendre pourquoi Borges considérait Eça de Queiroz comme l'un des plus grands écrivains de tous les temps... tout simplement !
Le cousin Bazilio
Dandy cynique et libertin, Bazilio, de retour du Brésil, entraîne dans l'adultère sa cousine Luisa, jeune bourgeoise de Lisbonne, pendant la longue absence de son mari. Juliana, l'acariâtre servante de Luisa, découvre leur liaison et la soumettant à un chantage odieux lui mène alors une vie insupportable. Abandonnée par son amant, acculée par sa servante, soupçonnée par son mari, Luisa meurt.
Histoire d'un adultère fatal et sordide et d'un chantage « social », ce roman à la fois cruel et irristiblement drôle dépeint avec acidité la société de Lisbonne à la fin du XIXe siècle.
Comme l'a écrit Claude Michel Cluny, « le génie d'Eça de Queiroz, c'est que sa cruauté fait rire. Le monde qu'il peint, douillet pour les uns, de privations, de gêne et du commerce des punaises, pour les autres, est terrible de par son irrécusable banalité ».
Eça de Queiroz (1845-1900) est le maître incontesté du roman portugais. Jorge Luis Borges le considérait comme « un des plus grands écrivains de tous les temps ».