Collection(s) : Le métier à tisser
Paru le 04/09/2012 | Broché 462 pages
traduit de l'arménien occidental par Hervé Georgelin
Sommet de la littérature arménienne, Le crépuscule des fourmis impressionne par sa noirceur sans concession et s'affirme comme une oeuvre majeure du XXe siècle.
Fin delà Seconde Guerre mondiale : la Turquie républicaine démobilise. Barèd, jeune arménien, revient du « service militaire » et retrouve après plusieurs années d'absence sa ville, Istanbul II constate très vite que son retour n'en est pas un : la famille unie et aisée qu'il a quittée se désagrège dans la misère. Plus rien ne lui évoque le temps heureux de son enfance. Commence alors le dur apprentissage de la vie adulte qui voit s'effondrer l'une après l'autre les valeurs sur lesquelles reposait son existence.
Dans les lignes de Zavèn Bibérian, la métropole plurielle du Bosphore fourmille d'une vie cruelle et multiple que la présente traduction restitue dans toute son ampleur.
« Le métier à tisser »
Collection dirigée par Patrick Suter et Stefan Kristensen
Zavèn Bibérian est né, en 1921, à Constantinople. Mais c'est sous la République de Turquie, profitant des infrastructures éducatives arméniennes, occidentales et turques de la capitale déchue, qu'il devient homme de lettres, journaliste et qu'il s'engage dans la vie politique de sa cité. Il a publié trois romans et un recueil de nouvelles en arménien qui illustrent la vigueur et la qualité de la vie culturelle à Istanbul-Bolis. Il meurt en 1984.
Hervé Georgelin, né en 1968 à Rueil-Malmaison, est historien et traducteur de l'arménien et du grec moderne. Il a traduit En ces sombres jours d'Aram Andonian (MëtisPresses, 2007). Il est l'auteur de La fin de Smyrne. Du cosmopolitisme aux nationalismes (CNRS éditions, 2005).
