Le dernier espion : autobiographie

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 383 pages
Poids : 480 g
Dimensions : 14cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-36942-180-1
EAN : 9782369421801

Le dernier espion

autobiographie

de

chez Nouveau Monde éditions

Collection(s) : Histoire du renseignement

Paru le | Broché 383 pages

Tout public

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avec Michael Sfard | traduit de l'hébreu par Sylvia Klingberg | postface de Ian Brossat


Quatrième de couverture

Le dernier espion

« Ce qui m'accablait le plus, c'étaient la honte et le regret. Pas d'avoir espionné pour l'Union soviétique, non. [...] Mon sentiment d'humiliation provenait du fait de m'être laissé briser, d'avoir coopéré avec le Shin Beth et avalé ses couleuvres. »

Depuis 1950, et pendant presque trois décennies, Marcus Klingberg a été un agent du KGB, transmettant à ses officiers traitants soviétiques les résultats de recherches ultraconfidentielles menées à l'Institut de recherche biologique de Ness Ziona en Israël, où il exerce la fonction de directeur scientifique adjoint.

En janvier 1983, Marcus Klingberg, alors professeur à l'université de Tel-Aviv et chercheur de renom international, est arrêté, jugé à huis clos pour espionnage et condamné à la peine maximale, à savoir vingt ans d'emprisonnement. Il est détenu sous un faux nom et le public ne commence à connaître quelques bribes de son histoire qu'une décennie plus tard. Celui que les services secrets israéliens ont qualifié d'« espion ayant causé les plus graves dégâts à la sécurité du pays » consigne dans ce livre le récit de sa vie depuis la fin de la Première Guerre mondiale en Pologne jusqu'à nos jours à Paris, où il vit depuis sa libération en 2003.

Biographie

Né en 1918 à Varsovie, Marcus Klingberg rompt avec la religion lors de ses études de médecine et épouse l'Utopie révolutionnaire. Après l'invasion allemande de la Pologne, il part pour l'Union soviétique et termine ses études à Minsk. Le 22 juin 1941, jour où débute l'offensive du IIIe Reich contre l'URSS, il se porte volontaire et s'engage dans l'Armée rouge.
À la Libération, il est épidémiologiste en chef en Biélorussie. En 1948, il émigre en Israël et deux ans plus tard, il est recruté par le KGB.