Le dernier procès de Kafka : le sionisme et l'héritage de la diaspora

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 319 pages
Poids : 375 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-348-04590-5
EAN : 9782348045905

Le dernier procès de Kafka

le sionisme et l'héritage de la diaspora

de

chez La Découverte

Collection(s) : Cahiers libres

Paru le | Broché 319 pages

Public motivé

20.00 Indisponible

traduit de l'anglais par Philippe Pignarre


Quatrième de couverture

Le dernier procès de Kafka

Au moment de mourir, en 1924, Kafka demande à son ami Max Brod - qui refusera - de brûler son journal, ses lettres, ses romans inachevés, etc. Quand, en 1968, Max Brod meurt à son tour à Tel-Aviv, Kafka est reconnu comme un des plus grands écrivains du siècle et son héritage devient un enjeu passionné.

Les procès vont réveiller « l'éternel débat sur l'ambivalence de Kafka envers le judaïsme et le projet d'établissement d'un État juif, tout comme sur l'ambivalence d'Israël envers Kafka et la culture de la diaspora ». Selon l'auteur, « l'État juif repose sur une impulsion contradictoire : la nécessité de se purger de l'atavisme de la diaspora, avec l'idée que c'est seulement en Israël - et seulement en hébreu - que l'on peut à nouveau entrer dans l'histoire en tant que Juif ».

Ce livre restitue le monde de Kafka de l'entre-deux-guerres. Le sionisme apparaît comme un refuge, face au double risque qui menace le peuple juif : d'un côté, la violence antisémite, de l'autre, la perte d'identité par une lente assimilation. Si Kafka n'a jamais vraiment adhéré au sionisme, il apprend l'hébreu avec passion. N'était-ce pas d'abord un « moyen de renaissance spirituelle » qui donnerait un nouveau sens à l'idée même de nation, grâce à l'amitié entre Juifs et Arabes ?

À qui appartient Kafka ? Et, plus généralement, à qui appartient l'héritage de la diaspora ? Kafka lui-même n'avait pas tranché cette question, soulignant qu'il était un Juif écrivant en allemand : « Suis-je un écuyer monté sur deux chevaux ? Malheureusement, je n'ai rien d'un écuyer. Je gis par terre. »

Biographie

Benjamin Balint est un écrivain vivant à Jérusalem. Il écrit régulièrement dans The New Yorker.