Paru le 09/05/2019 | Broché 91 pages
« Une paix m'envahit, je ne vis plus le grainetier et la bouche lentement s'estompa. Je me réveillai, reposé comme au sortir d'un bain, entrant dans cette journée comme dans une étable chaude. Après le bol de café, je m'assis devant mon poème et lui parlai... »
Dans ce récit initiatique aux accents tout-ensemble cosmiques, oniriques et poétiques, le narrateur subit une série d'épreuves dont la plus importante est le passage par la mort qui lui permettra de re-naître : Le Grainetier, oeuvre séminale de Thierry Metz (1956-1997), marque de même la naissance du poète.
En 1989, Thierry Metz se voit attribuer le prix Froissard pour Dolmen (Cahiers Froissard) et le prix Voronca pour Sur la table inventée (Jacques Brémond). Puis, Gallimard publie Le Journal d'un manoeuvre (1990) et Lettres à la bien-aimée (1995), qui atteindront un cercle de lecteurs ne demandant qu'à s'élargir.
Paraîtront ensuite Terre et L'Homme qui penche et, enfin en 2017, à nos éditions, Poésies 1978-1997. Avec Le Grainetier, Pierre Mainard poursuit son projet de donner à lire un fonds d'écrits devenus introuvables, pour la plupart extraits de la revue confidentielle Résurrection, qui fut la première à faire découvrir Thierry Metz.