Collection(s) : Le Livre de poche
Paru le 23/08/2000 | Broché 89 pages
présentation et notes par Adeline Wrona | traduit du russe par Louis Viardot, en collaboration avec Ivan Tourgueniev
L'une des premières oeuvres de Tourgueniev. Publiée en Russie en 1850 dans la revue Les Annales de la patrie, cette nouvelle, fortement censurée ne paraîtra en volume que dix ans plus tard. Un homme, encore jeune et malade, s'éteint peu à peu. Il emploie ses dernières forces à noter l'imminence de sa disparition tout en se remémorant les moments importants de sa vie.
Ainsi se dessine le tableau d'une société russe provinciale, médiocre et mortifère, parsemée d'événements romanesques. La vanité de toute entreprise, la fragilité humaine et le sentiment de la mort envahissent ces pages merveilleusement écrites. Seul le sentiment de la nature apporte un apaisement fugitif à cette lutte contre l'inéluctabilité du destin.