Le petit oiseau blanc ou Aventures dans les jardins de Kensington

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 395 pages
Poids : 585 g
Dimensions : 14cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84362-507-7
EAN : 9782843625077

Le petit oiseau blanc ou Aventures dans les jardins de Kensington

de

chez Terre de brume

Collection(s) : Terres d'ailleurs

Paru le | Broché 395 pages

22.00 Indisponible

traduit de l'anglais (Ecosse) et préfacé par Céline-Albin Faivre


Quatrième de couverture

Le Petit Oiseau blanc

Ce roman était jusque-là inédit en France. Un seul éclat de ce récit - les six chapitres centraux consacrés à Peter Pan - avait été publié sous le titre Peter Pan dans les Jardins de Kensington. D'ailleurs, Barrie lui-même les édita sous cette forme. Toutefois, cela sous-entendrait que Peter Pan est l'amande de ce roman et que le reste - vingt chapitres - n'est que coquille. Rien de plus faux. Ces deux fragments sont construits en raison, sinon en regard, l'un de l'autre. L'ensemble, une coquille d'oeuf brisée en mille éclats, dissimule un secret, un post-scriptum que le lecteur devra déchiffrer...

Le Petit Oiseau blanc est un roman sulfureux. Mais la provocation n'est pas là où cet adjectif semble conduire... Il convient de le lire pour comprendre à quel point il faut de l'audace à un homme pour vivre, non pas dans l'imaginaire, mais dans la réalité qui se plie, soudain, au bon plaisir d'une fantaisie intime et parfois douloureuse, mais toujours révélatrice de l'âme cachée. Lire ce roman revient à surprendre une conversation, c'est un acte d'impudeur. On le décachette ; il s'agit d'une lettre qui ne nous est pas adressée en propre, mais qui parle peut-être de nous. Barrie publie dans ce roman tous ses chagrins et ses fantasmes d'homme dans un corps d'enfant ou l'inverse -, toutes ses joies et ses espérances d'enfant dans une fausse peau d'adulte.

Le Petit Oiseau blanc est a la fois l'enfant que la nature lui refuse, le livre que nous lisons et celui qu'écrit le narrateur, et finalement le double d'un enfant bien réel, George Llewelyn Davies (nommé David dans le texte).

Du même auteur : James Matthew Barrie