Le Phédon : philosopher en présence de la mort : cours à l'université de Paris VII, 5 octobre 1993-24 janvier 1994

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 439 pages
Poids : 294 g
Dimensions : 11cm X 18cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-86432-999-2
EAN : 9782864329992

Le Phédon

philosopher en présence de la mort
cours à l'université de Paris VII, 5 octobre 1993-24 janvier 1994

de

chez Verdier

Collection(s) : Verdier poche

Paru le | Broché 439 pages

Public motivé

Poche
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présentation par Gilles Hanus


Quatrième de couverture

Le Phédon

Philosopher en présence de la mort

Cours à l'université de Paris VII, 1993-1994

Le Phédon de Platon est un « « dialogue extrême », qui met en scène Socrate philosophant avec ses amis les plus fidèles quelques heures avant sa mort. Il inaugure le commencement de la philosophie telle quelle s'est écrite et a été transmise. Face à la mort, Socrate est vivant, on ne peut plus. Il rit, pense, se meut, frotte ses jambes endolories, rassure ceux qui l'entourent, fait preuve d'ironie et d'humour ; surtout il parle.

Dans la lecture qu'il propose du Phédon, Benny Lévy prête une attention sans faille à ce que ce dialogue donne à voir et à entendre de la posture socratique. Il remarque ainsi que toutes les grandes articulations du texte sont scandées par des changements de position du corps de Socrate qui, bientôt, se raidira sous l'effet de la ciguë. Il se demande quel est le sens de ce rêve que Socrate veut à tout prix interpréter avant de mourir et qui l'invite à « composer » ou à « faire de la musique ».

Benny Lévy tient que les formules les plus abstraites et les plus théoriques ne sauraient être séparées de leurs significations existentielles, que c'est à cette aune qu'il faut en éprouver la pertinence. Complexe de ce fait, sa lecture vise pourtant à retrouver la simplicité : « Lire, dit-il à ses élèves, c'est redevenir simple, frôler la naïveté. Il faut beaucoup de ruses de lecture pour retrouver cette naïveté. »

Le dialogue « extrême » appelle une lecture extrême, scrupuleusement soucieuse de la lettre du texte et qui tient qu'au coeur de cette lettre se donne toujours un au-delà : celui de la vie de la pensée.