Paru le 02/09/2021 | Broché 165 pages
Tout public
Les historiens de la philosophie s'intéressent beaucoup à la logique mais assez peu à la logistique et au quotidien. Primum vivere, deinde philosophari, « D'abord vivre, ensuite philosopher » dit la sentence latine.
Cela est bel et bon, mais pour vivre, encore faut-il avoir de quoi se sustenter.
Comment vivaient donc les philosophes ? Étaient-ils riches ou pauvres ? Vivaient-ils de leurs écrits ? Comment négociaient-ils leurs droits ? Étaient-ils rentiers, héritiers ou bien obligés de travailler ? Étaient-ils pingres ou généreux avec les autres ?
Et comment ont-ils pensé l'argent et le rapport aux espèces sonnantes et trébuchantes dans leurs textes théoriques et moraux ? Que penser enfin des tendances contemporaines au « business de la pensée », cher à certains intellectuels ? C'est à ces questions, et à quelques autres, que cet « essai intempestif » entend fournir des éléments de réponse en proposant à travers une galerie de portraits allant de Platon à nos contemporains en passant par Hegel ou Sartre une réflexion sur la vie matérielle des penseurs.
Né en 1980, Henri de Monvallier est agrégé de philosophie et docteur en philosophie. Il anime une université populaire à Issy-les-Moulineaux depuis 2018. Il est l'auteur de plusieurs livres dont Les Imposteurs de la philo chez Le Passeur éditeur (2019).