Le procès de l'incendie du Reichstag

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 229 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 15cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-37607-125-9
EAN : 9782376071259

Le procès de l'incendie du Reichstag

de

chez Delga

Collection(s) : Histoire

Paru le | Broché 229 pages

Tout public

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traduit du bulgare par S. Trnka, S. Djoumaliev, I. Obbov et S. Tsonev


Quatrième de couverture

L'incendie du Reichstag est le paradigme de ce type de complot, nommé depuis peu « opération sous taux drapeau » (falseflag en anglais), et qui consiste pour la bourgeoisie à perpétrer un attentat et à en imputer la paternité aux communistes (ou par extension plus récente au camp anti-impérialiste) et en retour justifier une répression massive contre ceux-ci.

Ainsi, un mois après l'arrivée au pouvoir d'Hitler - grâce entre autres à la social-démocratie -, l'incendie du Reichstag permit au « capitalisme et à son chien fidèle le fascisme » de réprimer dans le sang et d'éradiquer le Parti communiste allemand (17 % et 6 millions de voix aux législatives trois mois auparavant). Trois communistes bulgares dont Georges Dimitrov furent mis en accusation lors d'un procès (devant la presse internationale) à Leipzig, monté de toutes pièces, censé terrasser le communisme, mais qui aboutit à son contraire : le nazisme y fut démasqué et dut acquitter l'héroïque Dimitrov et ses camarades.

Creuser la question des faux drapeaux revêt de nos jours une importance capitale, au vu de leur fréquence qui croît exponentiellement (Yougoslavie, Irak, Libye, Ukraine, Syrie, etc.) se conjuguant avec les « contre-révolutions colorées » suivies de guerres d'« ingérence humanitaire » laissant abasourdi tout honnête homme qui ne peut avaler le credo médiatique.

Une chose est sûre, c'est qu'il n'y eut jamais à l'inverse de faux drapeau orchestré par les communistes pour en faire porter la responsabilité à la bourgeoisie ! Pourquoi ? Selon Dimitrov le vrai communisme « ignore la comptabilité à partie double [...] sa politique étant ouverte, conséquente et conforme à ses principes ». Bref, la duplicité n'est pas son mode de rapport au réel tout comme ce n'est pas celui de la classe ouvrière. N'y a-t-il pas en revanche une relation d'immanence entre la manipulation de l'opinion par les faux drapeaux et l'instrumentalisation du travailleur par l'extorsion de son surtravail, et qui signerait un être de classe, celui de la bourgeoisie, dont les « élites » fabriquent justement ce credo médiatique ? La boucle serait alors bouclée...

Biographie

Gueorgui Dimitrov
Révolutionnaire bulgare (1882-1948). Après le procès retentissant de Leipzig, il devint secrétaire général de l'Internationale communiste (1934-1943), puis président du Conseil des ministres de la République populaire de Bulgarie (1946-1948).