Collection(s) : Levée d'ancre
Paru le 02/11/2010 | Broché 135 pages
traduit du grec par Constantin Kaïtéris | préface de Nanos Valaoritis
«De tous les poètes et peintres grecs de la décennie 1930, Engonopoulos est le seul à incarner simultanément le poète et le peintre. Sa peinture reflète sa poésie et sa poésie sa peinture, au sens figuré et, parfois, au sens propre du terme. Parfaitement bilingue, plus que les autres poètes de son temps, il réussit à pratiquer un art où la sensibilité française et l'élément hellénique s'unissent afin de créer un style unique.»
Nanos Valaoritis
Nikos Engonopoulos (1910 - 1985) est resté toute sa vie fidèle à son engagement surréaliste. Son lyrisme à la fois pathétique et doué d'un humour inimitable utilise le mélange des langues, démotique et katharévoussa (langue grecque restituée) pour accentuer la tension entre le tragique et le quotidien, souligner concrètement le drame grec, la trajectoire hypothétique d'une langue insolite à travers un monde à la dérive. Il est une voix très proche de nous, une grande voix de notre temps.
Le premier recueil de Nikos Engonopoulos, Ne pas parler au conducteur, paraît en 1938. Ses poèmes sont réunis en deux volumes chez Ikaros, à Athènes. S'y ajoute le recueil Les Roseraies dans la vallée (Ikaros). Bolivar, traduit par F. Gonzalez-Battle, a été publié en 1976, en édition bilingue, chez Maspéro. Le n° 92 de Digraphe, 2000, a publié de larges extraits de Eleusis et Le Retour des oiseaux, dans la traduction de Constantin Kaïtéris.