Le sultanat du Mali : histoire régressive d'un empire médiéval : XXIe-XIVe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 479 pages
Poids : 692 g
Dimensions : 15cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-271-13979-5
EAN : 9782271139795

Le sultanat du Mali

histoire régressive d'un empire médiéval
XXIe-XIVe siècle

de

chez CNRS Editions

Collection(s) : Zéna

Paru le | Broché 479 pages

Public motivé

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préface Bertrand Hirsch


Quatrième de couverture

Le sultanat du Mali

Histoire régressive d'un empire médiéval XXIe - XIVe siècle

Entre le VIIIe et le XVe siècle ont existé au Sahel nombre de villes-marchés, de cité-États, de royaumes et de sultanats,

La plus célèbre et la mieux documentée de ces formations politiques est le sultanat du Mali (XIIIe - XVe siècle). S'y rapportent tant l'épopée de Sunjata, texte monument de la tradition orale, que la « charte du Manden », parfois présentée comme la première déclaration des droits humains. Il est évoqué dans plusieurs des « manuscrits de Tombouctou » rédigés au XVIIe siècle. Au milieu du XIVe, Ibn Battuta aurait séjourné dans la capitale du sultanat, relatant son voyage dans sa fameuse Pihla. Quelques décennies plus tôt, en 1323-1325, son chef Mansa Musa avait défrayé la chronique des savants mamelouks tors de son pèlerinage vers La Mecque via Le Caire. C'est alors, sans doute, que nous sommes au plus proche du Mali médiéval.

À défaut de sources internes, ce pôle majeur de l'Afrique au Moyen Âge n'est en effet accessible qu'au travers de ces regards portés sur lui au fil du temps. D'où la nécessité d'une archéologie du savoir, à même de démêler et de comprendre les multiples transformations des manières d'appréhender le Mali, du XIVe siècle à nos jours. C'est à cette ambitieuse entreprise qu'est consacré cet ouvrage qui, de manière régressive, restitue les métamorphoses des représentations du Mali, pour mieux éclairer ce qu'il est possible de connaître de son histoire.

Biographie

Membre de l'Institut français d'archéologie orientale du Caire, Hadrien Collet a été distingué pour ce travail par le prix de la meilleure thèse d'histoire de l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne.