Collection(s) : Perspectives
Paru le 01/10/2020 | Broché 480 pages
Public motivé
préface de Denise Pumain
Depuis l'apparition du langage articulé, l'humain n'a eu de cesse de mettre des mots sur le monde qui l'entoure, pour le rendre intelligible et tenter de s'adapter à des réalités complexes et mouvantes. Parmi ces mots, une centaine de concepts-clés portent sur la manière dont il occupe l'espace, l'aménage, l'exploite et le transforme.
À partir d'un travail collectif entre archéologues, géographes, historiens et modélisateurs, cet ouvrage propose de décliner ces mots dans le temps et dans l'espace : il s'agit de mettre au jour et confronter les points de vue, de marquer les convergences, mais aussi les incertitudes et parfois les désaccords entre disciplines, à partir des définitions générales et des emplois rencontrés au cours des dernières décennies.
L'ouvrage est organisé en quatre parties, consacrées aux « mots-outils » (espace, temps, processus, etc.), aux concepts liés à la dynamique du peuplement (émergence, transmission, résilience, etc.), à la spatialité des sociétés (territoire, métropole, réseau, etc.), et aux processus ou discours relatifs à la décroissance. Tout au long du livre, les discussions théoriques sur les concepts sont enrichies par des présentations de dossiers thématiques portant sur des contextes géographiques et historiques variés. De Babylone à Chichen Iza en passant par les villes celtes ou la décroissance actuelle de villes russes ou allemandes, l'ouvrage intègre ainsi une collection de cas écrits par des spécialistes des systèmes de peuplement.
Lena Sanders, géographe et modélisatrice, est directrice de recherche au CNRS et membre du laboratoire Géographie-cités à Paris.
Anne Bretagnolle, géographe, est professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre du laboratoire Géographie-cités à Paris.
Patrice Brun, archéologue, est professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre du laboratoire Archéologie et sciences de l'antiquité à Nanterre.
Marie-Vic Ozouf-Marignier, géographe et historienne, est directrice d'études à l'École des hautes études en sciences sociales et membre du laboratoire Géographie-cités à Paris.
Nicolas Verdier, géohistorien, est directeur de recherche au CNRS, directeur d'études cumulant à l'École des hautes études en sciences sociales et membre du laboratoire Géographie-cités à Paris.
