Collection(s) : Babel
Paru le 28/04/2006 | Broché 285 pages
traduit du chinois par Nadine Perront
Alexis Thomas
(Le Genre urbain)
Yu Hua est habitué a nous raconter la Chine des années 1950/1960, cette fois avec le titre "Vendeur de Sang".
Xu Suang, paysan chinois, va voir s'articuler sa vie autour de fait :
- vendre son sang, sa rapporte gros
- son fils ainé, Premier Plaisir, n'est pas de lui
Avec en trame de fond l'actualité chinoise de fond, chute du Guomindang, reprise du pouvoir par Mao, grand bond, famine, révolution culturelle etc. Xu Suang et sa famille vont devoir vivre et survivre.
Une entrée dans le monde de la paysannerie chinoise, dans les codes sociaux de l’époque qui peuvent nous paraitre complétement fou, qui vont nous faire rire certaine fois, à travers les situations abracadabrantesque que vont vivre les personnages,
Une lecture indispensable pour la compréhension de l'histoire et des gens qui la vivent.
Le vendeur de sang
Du jour où Xu Sanguan apprend qu'on peut gagner de l'argent en vendant son sang, commence pour lui une vie nouvelle. C'est en effet à cet expédient qu'il devra son mariage, une union bientôt assombrie par la révélation de la bâtardise de son premier fils. Et c'est à cette pratique qu'il recourra ensuite - parfois au péril de sa vie -, chaque fois que le destin viendra frapper les siens.
Ballottés par les vicissitudes des trente années suivant l'instauration du nouveau régime chinois, avec la mise en place des communes populaires et la révolution culturelle, les personnages s'acharnent à survivre, envers et contre tout, sous le signe du sens de l'honneur, de la piété filiale et du dévouement - malgré la misère générale. Un roman empreint d'humanisme sur la réconciliation avec soi-même et avec le milieu naturel et humain dont on est issu.
Né en 1960 à Hangzhou (Zhejiang), Yu Hua a commencé à écrire en 1983. Il est notamment l'auteur de Vivre ! (Le Livre de poche, 1994), porté à l'écran par Zhang Yimou et primé au Festival de Cannes en 1994, et de 1986 (Actes Sud, 2006).
