Les arts du cirque : logiques et enjeux économiques

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 207 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782110961990

Les arts du cirque

logiques et enjeux économiques

de

chez La Documentation française

Collection(s) : Questions de culture

Paru le | Broché 207 pages

Public motivé

25.00 Indisponible

sous la direction de Jean-Michel Guy, Dominique Sagot-Duvauroux | édition Ministère de la culture et de la communication, Délégation au développement et aux affaires internationales, Département des études, de la prospective et des statistiques | avant-propos Jean-Michel Guy


Quatrième de couverture

L'esthétique du cirque a profondément changé depuis trente ans. À côté du cirque de «toujours», aujourd'hui qualifié de traditionnel ou de classique, coexistent des formes artistiques très hétérogènes, que l'on regroupe généralement, non sans difficulté, sous les labels de «nouveau cirque», de «cirque contemporain», de «cirque de création» ou d'«arts du cirque». La diversification artistique du cirque se traduit par la grande variété des logiques économiques qui sous-tendent la production et la diffusion des spectacles.

C'est à l'identification de ces logiques et de leurs enjeux qu'est consacrée cette étude. L'itinérance, qui consiste à présenter les spectacles dans des structures démontables et transportables (généralement des chapiteaux), n'est plus le seul mode d'existence du cirque, mais son coût est tel qu'elle impose aux artistes qui l'ont choisie - et quelle que soit leur orientation esthétique - un équilibre économique précaire, pour ne pas dire acrobatique.

Les autres modes de présentation des spectacles - en salle, en rue - apparentent l'économie du cirque à celle du théâtre mais l'en distinguent par d'autres traits spécifiques : longue durée d'élaboration des spectacles, notoriété relativement faible de la plupart des compagnies, contraintes liées aux agrès... qui impliquent des choix économiques difficiles.

La variété des marchés qu'ils peuvent investir offre aux artistes de cirque un confort relatif, du moins à ceux qui proposent des «petites formes» (solo ou duo par exemple). La création de formes «importantes» (par le nombre d'artistes qu'elle requiert) est le principal point noir d'une économie du cirque encore trop fragile.

Biographie

Gwénola David-Gibert, diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris et de l'université Paris-Dauphine (Dea d'économie et Dess de gestion des institutions culturelles), est journaliste et critique.

Jean-Michel Guy est ingénieur de recherche au Département des études, de la prospective et des statistiques (Deps, Ministère de la culture et de la communication).

Dominique Sagot-Duvauroux, professeur à l'université d'Angers, est directeur du Geape et chercheur associé au Matisse (Centre d'économie de la Sorbonne Paris 1).