Les charpentes du XIe au XIXe siècle : typologie et évolution en France du Nord et en Belgique

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 375 pages
Poids : 1640 g
Dimensions : 22cm X 27cm
Date de parution :
EAN : 9782858223039

Les charpentes du XIe au XIXe siècle

typologie et évolution en France du Nord et en Belgique

chez Monum, Ed. du Patrimoine

Collection(s) : Cahiers du patrimoine

Paru le | Broché 375 pages

Tout public

43.00 Indisponible

coord. Jannie Mayer | illustrations et relevés Henri Deneux, Françoise Esposito, David Houbrechts et al.


Quatrième de couverture

Les «Cahiers du patrimoine» accueillent les synthèses des recherches menées par les meilleurs spécialistes sur un thème, une aire géographique, un quartier, une ville, un monument ou un type d'objet. De nombreuses illustrations souvent inédites, des plans, relevés, reconstitutions, documents d'archives viennent éclairer les textes qui s'adressent tant aux chercheurs qu'aux amateurs d'art et d'histoire désireux de mieux connaître le patrimoine de leur région ou un aspect thématique du patrimoine français.

Ce n'est pas seulement le goût qui, dans les inventaires, ajoute les statues romanes aux statues romaines, et les œuvres gothiques aux œuvres romanes avant de leur ajouter les têtes d'Entremont. Mais ce ne sont pas non plus les découvertes, car les œuvres gothiques n'étaient point inconnues : elles n'étaient qu'invisibles. Les hommes qui recouvrirent le tympan d'Autun ne le voyaient pas, du moins en tant qu'œuvre d'art. Pour que l'œuvre soit inventoriée, il faut qu'elle soit devenue visible. Et elle n'échappe pas à la nuit par la lumière qui l'éclaire comme elle éclaire les roches, mais par les valeurs qui l'éclairent comme elles ont toujours éclairé les formes délivrées de la confusion universelle. Tout inventaire artistique est ordonné par des valeurs ; il n'est pas le résultat d'une énumération, mais d'un filtrage.

Si bien que nous ne tentons plus un inventaire des formes conduit par la valeur connue : beauté, expression, etc. qui orientait la recherche ou la résurrection, mais, à quelques égards, le contraire : pour la première fois, la recherche, devenue son objet propre, fait de l'art une valeur à découvrir, l'objet d'une question fondamentale. Et c'est pourquoi nous espérons mener à bien ce qui ne put l'être pendant cent cinquante ans : l'inventaire des richesses artistiques de la France est devenu une aventure de l'esprit.

En 1927, L'architecte en chef des Monuments historiques, Henri Deneux, publie la première étude consacrée à l'évolution des charpentes à partir du XIe siècle.

Fruit de la collaboration d'architectes, d'universitaires et de dendrochronologues, belges et français, ce «Cahier du patrimoine» propose une synthèse sur la charpente du XIe au XIXe siècle, du nord de la Loire à la Belgique.

Il contient un catalogue raisonné et hiérarchisé de 300 exemples de charpentes.

Sont également publiées les très belles maquettes de charpentes conservées au Centre de recherches sur les monuments historiques.

Biographie

Andrée Corvol-Dessert, directrice de recherches au CNRS Présidente du Groupe d'histoire des forêts françaises Institut d'histoire moderne et contemporaine

Patrick Hoffsummer, chargé de cours à l'Université de Liège Groupe interdisciplinaire d'Archéométrie Laboratoire de dendrochronologie

David Houbrechts, chercheur au Laboratoire de dendrochronologie de l'Université de Liège Groupe interdisciplinaire d'Archéométrie

Georges-Noël Lambert, chargé de recherches Laboratoire de chrono-écologie UMR 6565 : CNRS/université de Franche-Comté

Catherine Lavier, ingénieur Laboratoire de chrono-écologie UMR 6565 : CNRS/université de Franche-Comté

Christine Locatelli, laboratoire de chrono-écologie UMR 6565 : CNRS/université de Franche-Comté

Jannie Mayer, conservateur en chef du patrimoine Centre de recherches sur les monuments historiques

Jean-Daniel Pariset, conservateur général du Patrimoine, directeur de la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine

Alain Prévet, chargé d'études documentaires

Jean-Louis Taupin, architecte en chef des Monuments historiques

Yvonne Trenard, dendrochronologue Ancien responsable de laboratoire au Centre technique du bois

Dessins et relevés

Françoise Esposito et France Saïe-Belaïsch Architectes DPLG, techniciens des services culturels Centre de recherches sur les monuments historiques