Serie : Les directeurs de la villa Médicis au XIXe siècle
Paru le 24/01/2019 | Broché 265 pages
Public motivé
Les directeurs de la villa Médicis
Correspondance de Jules-Eugène Lenepveu
(1873-1878)
Jules-Eugène Lenepveu (1819-1898), prix de Rome de 1842, s'était illustré par de grandes compositions allégoriques et par la peinture du plafond de l'Opéra. Homme timide qui n'eut pas d'atelier et ne fit pas partie de l'Académie des beaux-arts, il fut nommé en 1873 pour remplacer Ernest Hébert, trop compromis dans le régime du IInd Empire. Son directorat fut surtout marqué par le début des dilapidations du secrétaire de la villa Médicis et son incapacité à enrayer cette machine infernale qui greva les directorats postérieurs. Trop faible pour imposer aux pensionnaires le respect des envois et le maintien d'un style noble qu'il possédait pourtant, il ouvrit l'ère de la décadence de l'institution.
François Fossier, archiviste-paléographe, ancien membre de l'École française de Rome, professeur émérite des universités en histoire de l'art, a longuement séjourné à Rome et fréquenté la villa Médicis. Il a entrepris l'édition de la correspondance des directeurs de l'Académie de France à Rome dont trois volumes sont déjà sortis. Il publie aujourd'hui chez L'Harmattan la correspondance des treize autres directeurs entre 1807 et 1914. François Fossier a aussi publié chez L'Harmattan une Histoire de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 3 volumes, une biographie de l'abbé Bignon, un essai sur la vie quotidienne des pensionnaires à la villa Médicis et une série de volumes relatifs aux Archives et l'Etat à la fin de l'Ancien Régime.
