Collection(s) : Littérature étrangère
Paru le 17/02/2011 | Broché sous jaquette 373 pages
traduit de l'espagnol (Argentine) par Lucien Mercier
«Nous créerons notre littérature non pas en parlant continuellement de littérature mais en écrivant dans une orgueilleuse solitude des livres qui auront la violence d'un "cross" à la mâchoire.»
La redécouverte d'un écrivain majeur, figure culte de la littérature argentine du XXe siècle. Géniale odyssée dans le Buenos Aires des années trente, épopée dostoïevskienne de l'absence de sens, un roman au parfum de scandale qui forme avec Les Sept Fous un diptyque considéré comme un chef-d'oeuvre.
Dans la ville en pleine mutation, entre gratte-ciel en construction et taudis sordides, avenues élégantes et ruelles des bas-fonds, l'errance de marginaux, révoltés sans cause dans une société à la dérive.
Parmi eux, Erdosain, inventeur raté qui, de rêveries métaphysiques en minables escroqueries, ira jusqu'au crime absolu pour défier ce Dieu toujours absent.
Fils d'un émigrant prussien et d'une mère italienne, Roberto Arlt est né à Buenos Aires en 1900 et mort prématurément d'une crise cardiaque en 1942. Ouvrier, inventeur raté, journaliste, écrivain hanté par sa jeunesse malheureuse, souffrant toute sa vie du manque d'argent, il ne cessera de décrire à travers son oeuvre les abimes de l'être humain asservi à la ville. Les Sept Fous (Belfond, 2010) et Les Lance-flammes, salués comme ses chefs-d'oeuvre, consacrent le talent d'un écrivain visionnaire.
