Les Parisiens : une obsession française : anatomie d'un déséquilibre

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 213 pages
Poids : 294 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-37425-261-2
EAN : 9782374252612

Les Parisiens

une obsession française
anatomie d'un déséquilibre

de

chez Rue de l'échiquier

Collection(s) : Diagonales

Paru le | Broché 213 pages

Tout public

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Xavier Capodano (Le Genre urbain)

L'hégémonisme de la capitale sur le reste du territoire national est non seulement une évidence mais il semble immuable. Et ce n'est pas le projet dit du "Grand Paris" qui va venir contredire tout cela. Et pourtant, Olivier Razemon, en fin observateur de la "chose" urbaine, va nous montrer que, non seulement ce système est à bout de souffle, mais que la France a enfin l'opportunité de proposer un véritable rééquilibrage global entre "Paris" et sa "Province". C'est un livre remarquable, nécessaire, accessible à toutes et à tous, qui englobe tous les enjeux actuels et à venir du territoire francilien et qui va nous proposer de véritables pistes de réflexion pour sortir enfin de cette situation absurde. Alors, parisiennes, parisiens, il est temps de passer le main, surtout pour le meilleur ! (et c'est un vieux parigot qui vous le dit)

Quatrième de couverture

Le livre-enquête sur un immense enjeu territorial : la concentration à paris et en Île-de-France, de la population, des pouvoirs, des investissements et des grandes infrastructures.

Égoïstes et méprisants, riches et sans-gêne : « les Parisiens », ou supposés tels, cristallisent une obsession française. Au temps du coronavirus, « les Parisiens » ont ainsi été accusés de propager l'épidémie et d'imposer au reste du pays des règles sanitaires qu'ils ne respectent pas.

Mais qui sont ces « Parisiens » qui monopolisent l'attention ? Parle-t-on des « habitants de Paris » ou des « habitants de l'Ile-de-France » ? La confusion est significative. La conurbation francilienne et ses 12 millions d'habitants n'a aucun équivalent en France ni en Europe. Sa population est la première à subir les conséquences de l'hyperdensité, dont les prix élevés de l'immobilier et la galère des transports ne sont que les plus tangibles. Sondage après sondage, une majorité de Franciliens affirment qu'ils partiraient ailleurs s'ils le pouvaient. Pour le dire simplement, il y a trop de monde en région parisienne. Pendant ce temps, des villes moyennes se dévitalisent, des petites villes perdent des habitants, des villages se transforment en dortoirs. Malgré ces constats, l'État continue de piloter le « Grand Paris », destiné, selon les éléments de langage bien rodés, à renforcer « l'attractivité » de la « métropole-monde ».

Le rééquilibrage du pays et l'amélioration de la qualité de vie en Ile-de-France étaient déjà indispensables avant 2020. Alors que la crise sanitaire a mis en lumière le mal-être des « Parisiens », la réorganisation territoriale est devenue impérieuse. Elle ne repose pas seulement sur le télétravail des cadres, mais sur des choix publics en faveur de villes et de villages qui ne demandent que cela.

Du même auteur : Olivier Razemon