Paru le 14/10/2015 | Relié 251 pages
Tout public
avec la collaboration de la Galerie La Vigne
Il a apposé son nom au bas de milliers de cartes postales. Ce faisant, Michel Thomas, du bout de son pinceau, a fixé durablement sur ses toiles un peu de votre enfance. Car ses Poulbots, si caractéristiques avec leurs grands yeux bleus, tantôt gamins de Paris pissant les fesses à l'air, tantôt jeunes tourtereaux se bécotant sur la route du bord de mer, vous les avez forcément croisés un jour ou l'autre. Il en traîne peut-être encore au fond d'un tiroir de la maison de votre enfance, ou fièrement encadrés sur un mur ayant conservé son papier peint d'antan. Et gare à qui s'aviserait de s'en moquer, prétextant une imagerie kitsch ou «de mauvais goût» : ces dessins, chefs-d'oeuvre de l'art populaire - les deux termes n'étant heureusement pas incompatibles -, ont une valeur aussi grande que celle de vos souvenirs. Autant dire un trésor.
Michel Thomas est né à Zagreb (Croatie) en 1937 sous le nom de Stanislas Pozar. Réfugié politique en France, formé aux Beaux-Arts à Paris, il est le père des «Gamins» ou «Petits», devenus les «Poulbots» dans le langage courant. Il est décédé en mars 2014.
