Les STO : histoire des Français requis en Allemagne nazie, 1942-1945

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 592 pages
Poids : 795 g
Dimensions : 15cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-271-06768-5
EAN : 9782271067685

Les STO

histoire des Français requis en Allemagne nazie, 1942-1945

de

chez CNRS Editions

Collection(s) : Seconde Guerre mondiale

Paru le | Broché 592 pages

Public motivé

30.00 Indisponible

Quatrième de couverture

STO, trois initiales gravées dans la mémoire collective, trois lettres qui disent l'humiliation, l'amertume, la peur des centaines de milliers de jeunes Français envoyés de force en Allemagne pour faire tourner la machine de guerre nazie. Parmi eux, plusieurs personnalités devenues célèbres : Georges Brassens, Michel Galabru, Antoine Blondin, Cavanna, Raymond Devos... Une expérience partagée, la grisaille des usines du Reich, l'histoire d'un déracinement qui a marqué une génération entrée dans l'âge adulte au moment où l'Europe est devenue folle.

Nourri d'une foule d'archives inédites et de témoignages oraux, Patrice Arnaud signe la première étude exhaustive sur ces requis du travail obligatoire.

Confinés dans des baraquements surpeuplés, soumis à un labeur harassant et à une surveillance de tous les instants, les «STO» établissent des rapports conflictuels, amicaux, voire amoureux avec la population allemande et les autres travailleurs étrangers. Parallèlement à cette histoire du quotidien, Patrice Arnaud analyse les politiques d'encadrement de cette main-d'oeuvre par l'État national-socialiste, les logiques répressives visant à stimuler le rendement et à maintenir la discipline. Revenus en France, les requis seront stigmatisés par la mémoire collective, ce qui les qui incitera à défendre leur propre histoire, et à réclamer le statut de «déportés du travail».

Une somme incontournable sur un sujet largement tabou.

Biographie

Ancien élève de l'École Normale Supérieure de la rue d'Ulm, professeur agrégé et docteur en histoire, Patrice Arnaud est chercheur associé au Centre d'histoire sociale (Université de Paris-I) et au Centre de recherche et d'histoire quantitative (CNRS/Université de Caen).