Paru le 29/02/2012 | Broché 101 pages
A Paris ou en banlieue, à Cuba comme à Montréal, au Nigéria et ailleurs, des femmes - et parfois des hommes - aiment. Ou plutôt, voudraient aimer sans que leurs désirs soient aussitôt convertis en rapport de force, mesurés à l'aune du pouvoir. Que ce pouvoir soit détenu par des hommes, par les femmes elles-mêmes, ou par l'hydre anonyme de l'économie, de la religion ou des préjugés sociaux, ne change pas grand-chose au fond.
Avec ces nouvelles teintées d'ironie noire, Joëlle Cuvilliez rappelle à tous ceux qui croient que l'amour est affaire d'eau fraîche, que l'approvisionnement en ladite eau est - encore et toujours - un enjeu politique.
Journaliste, nouvelliste, auteure en 2009 aux éditions Rhubarbe d'un roman La Colère de la montagne au petit matin, proprement prémonitoire sur la révolution en germe dans la Tunisie de Ben Ali, Joëlle Cuvilliez est une observatrice attentive des interactions entre les sphères privées et publiques.