Lettres à Khayè : correspondance clandestine d'un amour en temps de guerre. Testament de Khayè Grundman-Wenig, 1942

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 280 pages
Poids : 438 g
Dimensions : 15cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7021-6035-0
EAN : 9782702160350

Testament de Khayè Grundman-Wenig, 1942

correspondance clandestine d'un amour en temps de guerre

de ,

chez Calmann-Lévy

Paru le | Broché 280 pages

Tout public

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introduction de Jean Barat | traduit du yidiche par Bernard Vaisbrot


Quatrième de couverture

Depuis qu'il a été interné au camp de Pithiviers, en mai 1941, Zysman écrit presque tous les jours à Khayè, sa femme. Quelques lettres rédigées en français mais censurées, et puis les autres, celles écrites en yidiche, leur langue maternelle, et passées sous le manteau, au nez et à la barbe des autorités concentrationnaires.

Ces lignes serrées clament son amour absolu pour Khayè, sa « chère âme lumineuse », mais racontent aussi l'Intimité, les peurs, la révolte et l'âpre quotidien... Zysman, maintenu dans l'Ignorance de son sort prochain, ne se berce pas d'illusions et pressent à de nombreuses reprises toute l'horreur et l'ampleur du projet d'extermination nazi. Pourtant, inlassablement, il tente de transmettre à son épouse sa formidable envie de vivre, sa force et sa détermination.

Débordante de vie et d'amour, cette correspondance inédite dessine le portrait d'un couple malmené par l'histoire et la folie des hommes pour, finalement, nous donner une magnifique leçon d'espoir et de courage.

« Ne regarde plus fixement la porte... un certain jour où tu ne t'y attendras pas, je rentrerai à la maison. »

Biographie

Zysman Wenig a 28 ans quand il est arrêté lors de la rafle du Billet vert. Ses lettres, loin d'être un simple témoignage, sont le reflet d'un homme dont la vie fut une épopée. Déporté à Auschwitz en 1942, il survécut à la guerre et retrouva sa femme et ses enfants à Paris en 1945. Il mourut centenaire.

Khayè Wenig, très ébranlée par les épreuves subies, se suicida le 28 février 1949. Elle cacha les lettres de Zysman pendant toute la guerre dans leur appartement rue du Temple, avec celles qu'elle avait écrites dans un cahier d'écolier à ses deux fils lorsqu'elle était hospitalisée à la Salpêtrière durant l'été 1942. Ses lettres sont présentées à la suite de celles de Zysman.