Collection(s) : Minos
Paru le 16/11/2006 | Broché 245 pages
traduit du portugais par et préf. Pierre Léglise-Costa
Entre 1880 et 1897, Eça de Queiroz envoie depuis Paris, des Lettres ou des Billets à la Gazeta de Notícias, journal brésilien. La verve, l'esprit caustique, la plume acide mais qui vise juste du grand écrivain, rendent ces textes sur la politique, les événements, les personnalités de son temps et les moeurs des Français, à proprement parler irrésistibles. Le regard de Eça de Queiroz n'a rien perdu de sa force.
«M. Casimir-Perier a donné sa démission de président de la République comme un commis maltraité et fâché qui, un jour de crise commerciale, prend brusquement congé et s'en va, en s'épanchant sur les turpitudes du magasin et en claquant les portes.»
Né à Póvoa de Varzim, petite ville du Nord du Portugal, en 1845, Eça de Queiroz fut consul à Paris de 1888 jusqu'à sa mort, en 1900, à Neuilly.
L'oeuvre de cet immense écrivain («un des plus grands de tous les temps», d'après Jorge Luis Borges) a petit à petit conquis un vaste public en France.
La Différence a déjà publié de lui Le Crime du Padre Amaro, Le Cousin Bazilio, 202 Champs-Élysées, Le Mystère de la route de Sintra, Son Excellence (Le comte d'Abranhos), L'Illustre Maison de Ramires, Alves & Cie et, dans la collection «Minos», Le Mandarin.