Paru le 25/06/2021 | Relié 115 pages
Maxime Fidèle (LE COMPTOIR DES MOTS)
Pour raconter ce marathon mythique marqué par la victoire française d'un "indigène" algérien, Nicolas Debon se glisse au plus près des émotions des coureurs et des spectateurs pour capturer l'essence de cette épreuve. Son dessin, à tomber, finit de transformer la course en un rêve suspendu et d'incarner avec onirisme une page d'Histoire oubliée. Cette BD est une merveille.
Jeux Olympiques d'été de 1928, Pays-Bas. Le départ du marathon se prépare. La guerre est encore très présente dans tous les esprits, au moment de voir s'affronter les nations du monde entier pour ce sport ancestral, l'endurance à son paroxysme. Il y a ,comme pour toute compétition, des favoris, des pronostics. Et, comme cela arrive parfois, une grande surprise finale.
Revivez cette course avec cette magnifique bande-dessinée de Nicolas Debon, son texte toujours subtil, son dessin poétique. Après Le tour des géants (Dargaud 2009) et L'Invention du vide (Dargaud 2012) l'auteur nous narre un nouveau moment de sport qui marquera l'Histoire.
Amsterdam, août 1928.
Sous les ovations de la foule, les favoris du monde entier se pressent au départ de l'épreuve reine des Jeux olympiques : le redoutable marathon.
Loin derrière eux, qui remarquerait ce petit Algérien un peu frêle, mécano à Billancourt, qui porte le maillot français ?
C'est compter sans le vent, la fatigue, les crampes et 42,195 kilomètres d'une course folle qui vont peut-être créer la surprise...