Marcellin Desboutin, 1823-1902 : à la pointe du portrait

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 198 pages
Poids : 1035 g
Dimensions : 22cm X 30cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-87844-253-3
EAN : 9782878442533

Marcellin Desboutin, 1823-1902

à la pointe du portrait

chez Faton

Paru le | Broché 198 pages

Tout public

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préfaces Claude Riboulet, Michel Prosic, Gérard Dériot


Quatrième de couverture

Musée Anne-de-Beaujeu et Maison Mantin

Aménagé dans le pavillon Renaissance construit par Anne de France et Pierre de Bourbon au tournant des XVe et XVIe siècles, le musée Anne-de-Beaujeu, patrimoine du Conseil départemental de l'Ailier, occupe une partie des bâtiments qui composaient autrefois le prestigieux château des ducs de Bourbon.

Il conserve une importante collection d'archéologie, un ensemble de sculptures médiévales bourbonnaises, des pièces de faïence et de coutellerie moulinoises du XVIIIe siècle et une riche section consacrée à la peinture académique du XIXe siècle.

La Maison Mantin complète la visite. Construite sur une partie incendiée du château, cette demeure, « spécimen d'habitation d'un bourgeois du XIXe siècle », est léguée par Louis Mantin en 1905 avec, pour condition, d'être ouverte au public cent ans après sa mort. Entièrement meublée et décorée, cette villa, tout à la fois exemplaire et originale, offre un univers préservé et unique.

Aujourd'hui, Marcellin Desboutin est avant tout connu par les portraits que firent de lui Edgar Degas et Édouard Manet. Homme de grande culture, admirateur de Rembrandt, ouvert aux courants artistiques modernes, peintre-poète autant que peintre-graveur, Desboutin apparaît comme un artiste de contrastes, insaisissable et singulier.

Avec plus de deux cents illustrations, pour la plupart inédites, cette monographie se propose de mieux cerner la vie romanesque d'un Bourbonnais devenu un grand seigneur à Florence, puis un artiste sans le sou à Montmartre, avant de recevoir la Légion d'honneur pour son oeuvre. Grâce à lui, nous rencontrons les personnalités de la bohème parisienne, milieu dont il fut une figure incontournable.

Biographie

Romuald Féret, docteur en histoire, a consacré sa thèse au privilège théâtral au XIXe siècle. Il enseigne actuellement dans le secondaire et assure des vacations en arts du spectacle à l'université Clermont-Auvergne. Il collabore avec le CHEC (Centre d'histoire, « Espaces et Cultures ») et participe à l'enquête sur le théâtre de 1789 à 1813 (projet Therepsicore). Auteur de nombreux articles et communications sur l'histoire de la vie théâtrale en province et en banlieue au XIXe siècle, il a notamment publié, chez L'Harmattan en 2009, Théâtre et pouvoir au XIXe siècle.

Dominique Lobstein, ancien documentaliste peinture puis responsable de la bibliothèque du musée d'Orsay, désormais historien de l'art indépendant, poursuit ses recherches sur les manifestations artistiques, la critique et les collectionneurs français de la période 1848-1914. Il a été, en 2017-2018, le commissaire de l'exposition Effervescence fin de siècle. Les artistes d'Auvergne-Rhône-Alpes dans les Salons parisiens (1884-1914) au musée Paul-Dini de Villefranche-sur-Saône.

Maud Leyoudec, conservatrice du patrimoine, est chargée des collections beaux-arts et arts décoratifs du musée Anne-de-Beaujeu. Dans ce cadre, elle a participé au projet d'ouverture de la Maison Mantin et poursuit actuellement le réaménagement du parcours permanent du musée. Elle a coordonné ou contribué à plusieurs expositions et publications.

Laura Lombardi, historienne de l'art, vit entre Florence et Milan, où elle est professeur de phénoménologie de l'art contemporain à l'Accademia di Belle Arti di Brera. Ses intérêts portent sur les rapports entre l'Italie et la France dans l'art et la critique d'art au XIXe siècle et sur l'art contemporain. Parmi ses travaux récents : Un sogno fatto a Milano. Dialoghi con Orhan Pamuk intomo alla poetica del museo (Milan, 2018) ; « "Far che tutto il finto sia vero e paia vero". Falsi, copie, appropriazioni neU'arte contemporánea » (Annali di storia délia critica d'arte, 2018) ; Amore, musei, ispirazione (exposition au Museo Bagatti Valsecchi, 2018). Depuis 1999, elle écrit pour le mensuel Il giomale dell'arte (Turin).

Alexandre Page, docteur en histoire de l'art contemporain, a consacré sa thèse, soutenue à l'université Clermont-Auvergne sous la direction de Catherine Cardinal, au graveur-illustrateur Léopold Flameng (1831-1911). Il poursuit actuellement ses recherches sur la gravure et l'illustration dans la seconde moitié du XIXe siècle, et collabore régulièrement avec les musées et le marché de l'art comme expert du peintre François Flameng.

Jean-Didier Wagneur (Centre des sciences des littératures en langue française, université Paris Nanterre) s'est d'abord consacré à la création et à la sélection scientifique de Gallica, bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France. Outre de nombreux articles, il a publié avec Françoise Cestor, Les Bohèmes écrivains, journalistes, artistes (Champ Vallon, 2012), ainsi que l'édition de Charles Demailly des Goncourt (Gamier, 2012). Actuellement, ils préparent ensemble un essai sur la bohème (Fayard) et une édition des oeuvres de Murger (Gamier). Il est membre du comité de rédaction du Magasin du XIXe siècle et collabore régulièrement aux pages livres de Libération.