Quatrième de
couverture
«Le surréalisme, pourtant, a sa statue, ses dieux et sa mythologie, ses croix-de-feu
et sa légende, ses recettes et ses dogmes, son patois, et rien n'est plus
facile, pour les collectionneurs, que de le mesurer à un centimètre près : les statues
sont les plus dociles des cadavres.» (Dotremont)
- «Dans l'occultisme ou l'alchimie, Breton n'a proposé que du bavardage
insignifiant de sous-"souffleur" ou de sous-"non-initié" ; dans l'économie politique,
il n'a produit que du sous-trotskysme invertébré.» (Isou)
- «Breton, aujourd'hui c'est la faillite. Il y a trop longtemps que votre entreprise
est déficitaire. Ce ne sont décidément pas vos associés qui vous sortiront
de là. Ils ne savent même pas se tenir à table.» (Internationale Lettriste)
- «Eux-mêmes, les Inconscients du Grand Truc, se survivent dans l'anodin,
dans la belle humeur des amusements banalisés vers 1930.» (Guy Debord)
- «Quel emmerdement que leur salon littéraire !» (Topor)
- «Pour le surréalisme, Lautréamont reste un prétexte à inflation verbale,
une référence d'autant plus insistante qu'elle est moins interrogée, une ombre,
une expression, un mythe, sous le couvert duquel se perpétue un confusionnisme
lyrique, moral et psychologique.» (Philippe Sollers)
- «Et que dire des petites queues de la comète surréaliste : brocante
d'images, rêves désespérément interchangeables, clichés libertaires, calembours
pénibles, sublimités d'éros riquiqui ?» (Christian Prigent)