Paru le 30/09/2020 | Broché 96 pages
Tout public
Marie Morel (LE COMPTOIR DES MOTS)
Marie Morel (LE COMPTOIR DES MOTS)
"Moi les hommes, je les déteste" est un livre qui fait du bien (en plus d'avoir la palme du meilleur titre de l'année).
À lire si on ne les déteste pas ou que l'on est un homme, et si on est féministe et fatiguée ou sur le point de perdre la foi. Ne serait-ce que pour cette phrase : "Je fais de la sororité ma boussole".
« Je vois dans la misandrie une porte de sortie. Une manière d'exister en dehors du passage clouté, une manière de dire non à chaque respiration. Détester les hommes, en tant que groupe social et souvent en tant qu'individus aussi, m'apporte beaucoup de joie - et pas seulement parce que je suis une vieille sorcière folle à chats.
Si on devenait toutes misandres, on pourrait former une grande et belle sarabande. On se rendrait compte (et ce serait peut-être un peu douloureux au début) qu'on n'a vraiment pas besoin des hommes. On pourrait, je crois, libérer un pouvoir insoupçonné : celui, en planant très loin au-dessus du regard des hommes et des exigences masculines, de nous révéler à nous-mêmes. »
Pauline Harmange est autrice et militante féministe. Elle écrit sur le blog « Un invincible été ».
Moi les hommes, je les déteste, un premier essai menacé d'interdiction.