Paru le 14/11/2002 | Relié 191 pages
Tout public
préface Edith Canestrier | texte Jacques Legrand, Alain Desjacques, Edith Canestrier Jacqueline Ripart
Au-delà de son caractère ethnographique, ce livre s'adresse surtout à ceux qui aiment rêver, rêver l'infini et la steppe. C'est un regard passionné posé sur un pays immense où désert et paysages saisissants de solitude se côtoient. Montagnes sauvages, steppe multicolore, lacs d'une pureté inégalable s'étendent à perte de vue.
Dans ces vastes étendues, vivent 2,5 millions d'habitants. Près de la moitié sont nomades. Ces cavaliers, qui connaissent leur terre dans ses moindres détails et qui la parcourent inlassablement, doivent apprendre à vivre, dès leur plus jeune âge, en osmose avec une nature difficile à dompter. D'elle, ils tirent leur vraie force sans laquelle Gengis Khan n'aurait pu fonder l'Empire mongol. Le plus grand conquérant de tous les temps, le plus grand empire jamais bâti n'en finissent pas de faire rêver...
Après avoir été architecte DPLG, Michel Setboun commence à travailler comme photographe en 1978. Durant les dix années qui vont suivre, il parcourt une bonne partie de la planète pour le compte de l'agence Sipa, couvrant les grands événements au gré de l'actualité : l'Iran (la Révolution iranienne donnera lieu à un livre, Iran, l'éclatement), l'Afghanistan, le Pakistan et le Salvador (où il fut blessé). En 1986, il rejoint l'agence Rapho. Devenu photographe indépendant, il continue à travailler sur des sujets au long cours, l'Albanie, la Mongolie ou la Corée (avant les J.O.), Hong Kong (avant la rétrocession), mais aussi plus proches, en France ; autant de sujets qui couvrent des dizaines de pages des magazines internationaux (Géo, New York Times, Life, Paris Match, Stern, Le Figaro). Comme échappatoire à cette vie décousue et tumultueuse, il part régulièrement en Mongolie à la recherche d'un certain apaisement.
Edith Canestrier est grand reporter au magazine Marie Claire. En 1993, elle est partie en Mongolie aux côtés de Michel Setboun, avec qui elle a eu l'occasion de réaliser de nombreux reportages, notamment en Albanie, en Irlande du Nord et en Hongrie au début des conflits serbo-croates.
Jacques Legrand est professeur de langue et de civilisation mongole à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO) et à Paris-VIII. Depuis 1967, date à laquelle il est nommé attaché à l'ambassade de France d'Oulan-Bator, il consacre toute sa carrière à la Mongolie.
Alain Desjacques, spécialiste de la Mongolie, est professeur d'ethnomusicologie à l'université de Lille. Il associe sa connaissance de la langue mongole à la recherche sur la musique de ce pays. Il participe à ce titre à de nombreuses conférences et à des enregistrements de musiques traditionnelles.
Cavalière émérite et journaliste, Jacqueline Ripart est l'auteur de plusieurs livres dont Les Chevaux de l'Eldorado, Ma vie avec les chevaux du bout du monde et Chevaux du Monde aux Editions de La Martinière.