Montpellier, cent cinquante ans de courses de taureaux

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 275 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 22cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782909521268

Montpellier, cent cinquante ans de courses de taureaux

de

chez Union des bibliophiles taurins de France

Paru le | Broché 275 pages

Tout public

10.00 Indisponible

Quatrième de couverture

L'éditeur de cet ouvrage, spécialisé dans l'histoire de la tauromachie en France, après avoir inscrit à son catalogue une vingtaine de monographies consacrées au passé de nos villes taurines, ne pensait absolument pas devoir s'occuper, un jour, de Montpellier. Et pourtant! Vingt-sept arènes - bricolées ou grandioses! -, successives, depuis le XVIIIe siècle; deux douzaines de Clubs taurins depuis 1897, émanations d'une afición nombreuse, exigeante et entendue; une poignée de toreros professionnels; un éclectisme de bon aloi (courses hispanoprovençales - la tasse de thé des Montpelliérains! -, corridas espagnoles, courses libres «à la cocarde»...); un rôle certain dans la prise de conscience d'une nécessaire éthique et d'une réglementation dans le déroulement des spectacles, voilà de quoi situer la capitale du Languedoc dans cet univers tauromachique si particulier. Bien pâlichonne de nos jours auprès de ses voisines Nîmes et Béziers, dont les ferias attirent des milliers de spectateurs, Montpellier n'a cependant pas à rougir de son passé taurin.

Jacques Garcin brosse, ici, les portraits des Montpelliérains qui se sont lancés dans l'aventure, que ce soit en piste devant le taureau, assis sur les gradins ou derrière les bureaux de «la Direction». Il nous emmène d'un quartier à l'autre, de la Comédie au boulevard Pasteur, de l'avenue de Toulouse aux Arceaux, de Rondelet aux Abattoirs. IL suit les aficionados du Clapas dans leurs enthousiasmes et leurs colères, leurs banquets fastueux et leurs élans naïfs. Il nous montre comment leur méfiance vis à vis des imprésarios étrangers à la ville sera tenace, mais aussi comment ils sauront ouvrir leurs bras aux toreros espagnols exilés, rouler dans la farine maires et préfets, aller aux arènes en famille le dimanche ou, tout simplement, mourir sous la corne de l'adversaire...