Mouvement perpétuel

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 224 pages
Poids : 255 g
Dimensions : 14cm X 19cm
Date de parution :
EAN : 9782914834117

Mouvement perpétuel

de

chez Passage du Nord-Ouest

Collection(s) : Traductions contemporaines

Paru le | Broché 224 pages

16.00 Indisponible

traduit de l'espagnol par (Guatemala) Christine Monot | préface Sergio Pitol


Quatrième de couverture

La vie n'est pas un essai, bien que nous essayions beaucoup de choses ; ce n'est pas un conte, bien que nous inventions beaucoup de choses ; ce n'est pas un poème, bien que nous rêvions beaucoup de choses. L'essai du conte du poème de la vie est un mouvement perpétuel ; c'est ça, un mouvement perpétuel.

Rubén Dario appelait «les rares» ces écrivains excentriques dont la course a, pour une raison indéterminée, dévié de la trajectoire imposée. Des erreurs de génie, en somme, qui ont apporté à la littérature et à la vie des alternatives d'une créativité inépuisable. Augusto Monterroso (1921-2003) est une erreur, à l'instar de Borges, Pessoa, Perec ou Gombrowicz. «Destructeur de fables conventionnelles» selon Vila-Matas, qui ne cache pas son indéfectible admiration pour ce maître du minimalisme et du mélange des genres. Monterroso a construit une oeuvre qui ne cesse d'interroger la vie, par énigmes. «Il y a trois sujets à traiter : l'amour, la mort et les mouches, écrit-il dans Mouvement Perpétuel, moi, je m'occupe des mouches.» L'humour, le jeu des formes et la diversité des questionnements - Comment se débarrasser de cinq cents livres, lutter contre la solennité et les mauvais poètes ? À quelles extrémités peut mener la lecture de Borges ? Pourquoi faire l'éloge de la brièveté et des écrivains de petite taille ? - donnent à ce livre hybride son unité parfaite, vitale. Mais derrière cette drôle de réalité, certains découvriront un espace infini, une immense mélancolie et d'autres obscurs ingrédients qui transforment le sens du texte. Cette ambiguïté dissimulée confère à l'écriture de Monterroso une qualité unique, étrangère à toutes celles de la langue espagnole.

Quelle alchimie délirante a fait surgir les livres les plus parfaits que je connaisse : La Croisade des enfants, de Schwob ; La Métamorphose, de Kafka ; L'Aleph, de Jorge Luis Borges ; Mouvement perpétuel, de Monterroso ?

Sergio Pitol