Murmures ionosphériques : techniques de réception sous le seuil de 100 kHz : géophysique

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 208 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 18cm X 26cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7298-5422-5
EAN : 9782729854225

Murmures ionosphériques

techniques de réception sous le seuil de 100 kHz
géophysique

de

chez Ellipses

Collection(s) : Technosup

Paru le | Broché 208 pages

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avec la collaboration de Luc Lejeune


Quatrième de couverture

L'ionosphère nous chuchote ses secrets, mais seules des oreilles attentives et préparées en saisissent le sens.

La région D, qui sera dans les prochaines années une des clés de la météorologie de la moyenne atmosphère, a été peu étudiée, au point d'être surnommée ignorosphère par certains aéronomistes. Cette forme de méfiance est essentiellement due aux difficultés de sondage liées à la longueur d'onde dissuasive des signaux à utiliser et au rendement médiocre des aériens à ces fréquences. Deux techniques de sondage sont possibles, l'une passive faisant appel au monitoring d'émissions très basses fréquences ainsi détournées de leur finalité première et l'autre active, beaucoup plus complexe et encore balbutiante, faisant appel à l'émission et à la réception de trains d'impulsions. Les signaux artificiels à ces fréquences sont peu nombreux et sont d'une pérennité fragile. Si au-dessus de 50 kHz on peut inconditionnellement faire appel aux stations émettrices de signaux horaires ou au LORAN C, sous le seuil des 40 kHz l'expérimentateur doit se muer en chasseur de signaux (souvent à vocation militaire), qu'il espère pérennes. Cela impose de faire appel à un récepteur de couverture continue entre quelques hertz et 100 kHz, ou à des récepteurs monofréquences pour un enregistrement ininterrompu.

L'ouvrage détaille les techniques instrumentales mises au point dans une discrète annexe du centre de géophysique de Dourbes.

Biographie

Jean-Jacques Delcourt, docteur en sciences au groupe des sciences physiques et ingénieur en électronique, est consultant auprès du service de sondage ionosphérique de l'Institut royal météorologique de Belgique. Il forme avec Luc Lejeune, technicien de la recherche, l'ossature d'une cellule de recherche sur la région D.