Paru le 09/10/2019 | Broché 395 pages
Tout public
préface de Michaëlle Jean
Il fut l'un des hommes les plus célébrés de son temps, prôna la réconciliation, pardonna à ses geôliers et mit fin sans violence au régime d'apartheid.
Pourtant, derrière l'histoire officielle du premier président noir démocratiquement élu d'Afrique du Sud, connaît-on le vrai Nelson Mandela ?
Gilles Van Grasdorff s'est penché sur les ombres et les lumières d'une vie de militant, d'avocat, de prisonnier et d'homme politique.
La présidence de Mandela (1994-1999) ne fut pas exemplaire en tout point. Que savait Mandela de Quatre, cette officine de l'ANC qui tortura et tua tous ceux qu'elle considérait comme traîtres ? Que fit Mandela face à la propagation de l'épidémie de sida ? Pourquoi des Sud-Africaines enceintes se regroupèrent-elles sous le drapeau du Treatment Action Campaign, pour déposer plainte contre le Prix Nobel de la Paix 1993 et son gouvernement ?
Cette biographie interroge aussi son rapport au marxisme, au communisme, à l'Église, aux témoins de Jéhovah et... à l'ubuntu, sagesse sud-africaine qu'il finit parfaire sienne. Comme son rapport compliqué aux femmes qui l'accompagnèrent dans ses combats.
Né en 1948 à Saint-Amand-l' Escaut, près d'Anvers, Gilles Van Grasdorff débute comme reporter en Afghanistan, au Tchad, aux portes de la guerre. En 1993, de sa rencontre avec le quatorzième dalaï-lama naît un livre d'entretiens : Terre des dieux, malheur des hommes. De lui, les Presses du Châtelet ont publié, notamment, À la recherche du quinzième dalaï-lama (2012). Il est également l'auteur de Les Vies cachées de Gandhi (Le Cerf, 2018).
Née en 1957 à Port-au-Prince (Haïti), Michaëlle Jean a grandi sous le régime dictatorial des Duvalier. De Nelson Mandela, elle entendra parler dès l'enfance et ne cessera de suivre son combat ainsi que les circonstances de sa libération. Première femme afro-descendante à accéder à la fonction de gouverneure générale du Canada (2005-2010), elle Ira, sur ses traces, jusqu'en Afrique du Sud. Elle a été envoyée spéciale de l'Unesco pour Haïti (2010-2014), puis secrétaire générale de l'OIF (Organisation internationale de la francophonie) de 2014 à 2018.
