Nouvelles d'Afrique : à la rencontre de l'Afrique par ses grands ports : Port-Saïd, Massawa, Djibouti, Monbasa, Maputo, Le Cap, Luanda, Douala, Cotonou, Dakar, Tanger, Alger

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 172 pages
Poids : 1550 g
Dimensions : 33cm X 25cm
Date de parution :
EAN : 9782070429714

Nouvelles d'Afrique

à la rencontre de l'Afrique par ses grands ports
Port-Saïd, Massawa, Djibouti, Monbasa, Maputo, Le Cap, Luanda, Douala, Cotonou, Dakar, Tanger, Alger

de ,

chez Gallimard

Paru le | Relié sous jaquette 172 pages

Tout public

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J.-M. G. Le Clézio, Ken Bugul, Olivier Frébourg et al. | un livre conçu et présenté par Arnaud de La Grange


Quatrième de couverture

L'Afrique, sans nul doute, est le continent qui appelle au plus fort un autre regard. Pour beaucoup, elle est rayée des cartes du premier monde. On n'y voit plus qu'exode et maladie, prédation et misère. Comme si, à la saison sèche et à celle des pluies, s'était ajoutée celle des massacres. Tout cela est vrai, mais bien d'autres choses aussi. Car derrière ce paravent, palpite une terre qui se décline au pluriel.

Pour chercher cette autre réalité que l'actualité souvent réduit, enferme, l'équipe de «Portes d'Afrique» - écrivains, journalistes, photographes et illustrateurs - a embarqué autour de ce vaste continent-ile. En huit mois de voyage, CFAO Technologies, un grand voilier de course de 26 mètres, a fait escale dans douze grands ports, autant de portes maritimes ouvrant sur les espaces intérieurs. Et douze écrivains-voyageurs de renom se sont passé un relais littéraire inédit autour de l'Afrique.

De ce voyage à la rencontre des gens de Port-Said ou de Luanda, ils n'ont pas ramené une histoire sans plis ni blessures. Pas d'exotisme à bon compte non plus, ni de fausse commisération. L'Afrique leur est apparue telle qu'elle vit, riche de ses mélanges et de ses espoirs. Forte souvent, humaine toujours. Un monde qui ne se résout à rien, et surtout pas au pire. De cet échange sont nées douze nouvelles, parce que l'Afrique aime se raconter, être racontée. Douze récits mêlant fiction et émotions de voyage, pour inciter chacun à pousser à son tour la porte, celle des autres Afriques.

Aventure maritime et littéraire, «Portes d'Afrique» a entrepris de partir à la rencontre du continent africain par ses ports. Le voilier de l'opération, CFAO Technologies, a appareillé de Toulon début décembre 2002. Des quais retrouvés fin juillet 2003, après huit mois de voyage et douze grandes escales.

  • Près de 20 000 milles parcourus à l'écart des routes maritimes habituelles. Pour des raisons de navigation, le bateau a commencé son tour d'Afrique par l'Est. Il a ainsi pu bénéficier de vents portants pendant les trois quarts du voyage.
  • Un voilier géant de 26 mètres. Ce bateau de course ultramoderne dont le mât pointe à la hauteur d'un immeuble de 10 étages a été spécialement aménagé pour l'opération : une bibliothèque de 400 livres et une véritable salle de rédaction flottante, dotée d'équipements de montage radio et de transmission par satellite.
  • Douze écrivains au long cours. Parce qu'ils sont passionnés d'Afrique, de mer ou de voyage, ces écrivains - français ou africains - ont posé leur sac à bord de CFAO Technologies. Certains ont navigué, d'autres ont rejoint le bateau à l'escale. Tous ont écrit à chaud une nouvelle publiée dans Le Figaro puis dans ce livre.
  • Un équipage tournant de six à dix personnes. Autour des deux membres permanents - le skipper et le coordinateur du bord - une trentaine de personnes se sont relayées sur le bateau dans divers rôles : équipier, journaliste presse écrite (Figaro), journaliste radio (RFI), réalisateur de télévision (Arte), journaliste Internet, photographe, illustrateur, écrivain.

Arnaud de La Grange, responsable de «Portes d'Afrique»

Journaliste au service étranger du Figaro, Arnaud de La Grange a effectué plusieurs années de reportages en Afrique et sur les théâtres de conflits. Passionné de mer et de voyages, il est à l'origine, au sein du Figaro, de «Portes d'Afrique». Une opération qu'il a co-organisée avec Michaël Pitiot, responsable notamment du volet audiovisuel du projet. Il a déjà publié une encyclopédie de la violence politique, Mondes rebelles (Éditions Michalon) et a conçu Nouvelles d'Afrique.

Véronique Durruty, photographe

Lors de ses voyages, Véronique Durruty cherche à mettre en images les sens et les sensations. Cette approche l'amène à travailler également pour le monde de la publicité et du luxe (Kenzo, Lancôme, Jean-Paul Gaultier...). Son dernier ouvrage, Orient Impress, réalisé en duo avec Patrick Guedj, est un livre-objet réunissant photos, textes et aquarelles. Ils ont travaillé auparavant sur des thèmes tels que les ambiances de la nuit dans le monde (Extérieur nuit, Flammarion), la caresse (Fleur de peau, Plume) ou les parfums (Parfums de l'Inde, Flammarion).

Thomas Goisque, photographe

Plus familier des rizières d'Asie du Sud-Est que des côtes africaines, Thomas Goisque a plongé avec passion au coeur du continent noir. Depuis dix ans, il parcourt le monde pour la presse magazine - française et étrangère - pour mettre en images de belles aventures humaines. Des histoires qu'il aime vivre de l'intérieur. Ce fut le cas pour ses trois ouvrages déjà publiés : Bosnie, Hiver 95. (Éditions Addim), Voyage au pays du Mékong (Éditions Enfants du Mékong) et De Saigon à Saint-Malo, vision de la jonque Sao Mai (Éditions Transboréal).

Un récit en images de cette circumnavigation africaine est publié dans la collection «Carnets de Voyage», Gallimard.

Du même auteur : Véronique Durruty


Du même auteur : Thomas Goisque